Agricole et Béchamel
Frédéric Valabrègue
Laurel et Hardy, Mercier et Camier, Don Quichotte et Sancho Pança, Marius et Olive, Bouvard et Pécuchet : Agricole et Béchamel viennent ajouter leurs noms à une longue série de couples d’hommes installés dans notre imaginaire. Armand Agricole, cinquante ans, veut être amoureux. Il proclame tout haut : N’ai-je pas mangé tout mon pain noir ? Mais la saison passe et c’est l’amitié qui se présente. Employés de bureau à la mairie de Marseille, l’un et l’autre anarchisants, Agricole et Béchamel jouent pour nous la comédie de l’amitié avec ses mensonges et ses tendresses, ses cruautés, ses crises, ses abandons. Roman...
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Laurel et Hardy, Mercier et Camier, Don Quichotte et Sancho Pança, Marius et Olive, Bouvard et Pécuchet : Agricole et Béchamel viennent ajouter leurs noms à une longue série de couples d’hommes installés dans notre imaginaire. Armand Agricole, cinquante ans, veut être amoureux. Il proclame tout haut : N’ai-je pas mangé tout mon pain noir ? Mais la saison passe et c’est l’amitié qui se présente. Employés de bureau à la mairie de Marseille, l’un et l’autre anarchisants, Agricole et Béchamel jouent pour nous la comédie de l’amitié avec ses mensonges et ses tendresses, ses cruautés, ses crises, ses abandons. Roman curieusement sentimental, Agricole et Béchamel est aussi une chronique féroce de la vie de bureau, un parcours ému dans la ville aimée, une réflexion sur l’amitié des hommes.
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La presse
Son style très juste ménage de grinçantes surprises avant le gag final. Un gag sombre, bien sûr, mais quasi pascalien…
Lire, été 1992.
Lire Valabrègue, c’est comme mâcher du charbon de bois. Ça indispose dans l’instant, mais ça fait rudement du bien sur la longueur.
L’Événement du jeudi, 13 août 1992.
Son livre un peu brouillon ne craint ni les coq-à-l’âne ni les redites. C’est justement ce qui le rend si vrai. Ses imperfections, son apparente désinvolture disent, le sourire en coin et l’air de rien, mieux que de longues pages, la vacuité des vies engluées dans la banalité. Et cela, sans jamais sombrer dans le cynisme ou le misérabilisme. Valabrègue se défie du débordement sentimental. Chaque fois que l’on est sur le point de s’émouvoir, il retourne la situation par une pirouette et nous fait éclater de rire. Sauf à la dernière page, il est vrai.
Le Figaro, 15 juin 1992.