Le plus simple appareil
Anne Portugal
Le plus simple appareil, ce peut-être, évidemment, la nudité, celle de Suzanne, la chaste Suzanne de la Bible, convoitée par deux vieillards qui l’épient prenant son bain. Ce peut être, aussi, la poésie toujours ainsi exposée, nue. Et les lecteurs, les voyeurs qui la convoitent, l’accusent à tort. La poésie est l’objet le plus intime, le plus simple appareil qui fait levier et le plus risqué aussi. Dans chaque poème Suzanne va donc reprendre la pose, concrète, baroque, triviale, et toujours nue. Fantasque Suzanne ! Reine du contre-pied ! Avec elle, s’ouvrent les surprenantes boîtes à malice de la poésie moderne : drôle et...
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Le plus simple appareil, ce peut-être, évidemment, la nudité, celle de Suzanne, la chaste Suzanne de la Bible, convoitée par deux vieillards qui l’épient prenant son bain. Ce peut être, aussi, la poésie toujours ainsi exposée, nue. Et les lecteurs, les voyeurs qui la convoitent, l’accusent à tort. La poésie est l’objet le plus intime, le plus simple appareil qui fait levier et le plus risqué aussi. Dans chaque poème Suzanne va donc reprendre la pose, concrète, baroque, triviale, et toujours nue. Fantasque Suzanne ! Reine du contre-pied ! Avec elle, s’ouvrent les surprenantes boîtes à malice de la poésie moderne : drôle et inquiétante, imprévue, grave et pas sérieuse.
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Traductions
Etats-Unis : Kelsey Street, Green Integer (Sun & Moon Press) | Japon : éditions Shichosha, Tokyo