« Je suis de ces écrivains qu’on dit difficiles, voire illisibles. Ce n’est pas être en mauvaise compagnie. Mais qu’est-ce qu’être illisible ? qui en décide ? sur quels critères ? et qu’est-ce que ce langage littéraire vraiment incompréhensible dont Antonin Artaud nous assurait qu’il était en même temps (voire : pour cette raison) incompréhensiblement vrai ? de quelle vérité son obscurité a-t-elle vocation et peut-être pouvoir de nous faire part ?
À partir de ces questions et au travers de quelques œuvres emblématiques (Philippe de Beaumanoir, Mallarmé, Artaud, Beckett, Gertrude Stein...
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« Je suis de ces écrivains qu’on dit difficiles, voire illisibles. Ce n’est pas être en mauvaise compagnie. Mais qu’est-ce qu’être illisible ? qui en décide ? sur quels critères ? et qu’est-ce que ce langage littéraire vraiment incompréhensible dont Antonin Artaud nous assurait qu’il était en même temps (voire : pour cette raison) incompréhensiblement vrai ? de quelle vérité son obscurité a-t-elle vocation et peut-être pouvoir de nous faire part ?
À partir de ces questions et au travers de quelques œuvres emblématiques (Philippe de Beaumanoir, Mallarmé, Artaud, Beckett, Gertrude Stein ... ) ou symptomatiques des interrogations de notre présent (D. Roche, O. Cadiot ... ), une réflexion sur cet obscur mouvement (la littérature, peut-être) qui route la langue dans la langue et refait à chaque fois, sans issue vers le ciel de l’imaginaire ni vers la terre de la paisible mimésis, la démonstration de notre paradoxal statut de séparés par les mots. »
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