— Paul Otchakovsky-Laurens

Hôtel Europa

Traduit du roumain par Alain Paruit

Dumitru Tsepeneag

Ce nouvel opus de Dumitru Tsepeneag emprunte singulièrement des voies romanesques déjà traversées, héritières des grands genres littéraires. Entre onirisme et hyperréalisme, l’Histoire et l’humour font bon ménage dans ce roman aux rebondissements picaresques où les fantasmes animaliers de l’auteur accompagnent l’interminable accouchement dans la douleur d’un monde post-communiste avec lequel l’Ouest rechigne à partager ses richesses.
Pourtant, et c’est cela que nous raconte ce livre, après la chute du Mur nombreux sont les jeunes qui ont été attirés par le mirage occidental, le miroir aux alouettes de la vie facile. Parmi eux Ion qui...

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Traductions

Allemagne : Alexander Fest Verlag | Grèce : Ypsilon | Hongrie : Palamart | Italie : Barbes | République Tchèque : Dybbuk | Slovénie : Beletrina | USA : Dalkey Archive Press

La presse

Il y a longtemps qu’on avait pas lu un roman aussi drôlatique, qui fait penser parfois à Swift, à Sterne ou à Diderot (je dis cela à titre d’indication, et j’ajoute John Cage et Marcel Duchamp, qui sont cités, pour que le lecteur commence à voir). Mais rigolo fait penser tout court.


Le Matricule des Anges


Etranger Hôtel Europa


L’Europe est un coupe-gorge. Dumitru Tsepeneag en sait quelque chose : ce Calvino transylvain vécut en Roumanie aux heures les plus sombres de la tyrannie, et connaît depuis vingt ans la dure loi de l’exil. Son nouveau roman offre une vue imprenable sur le grand tohu-bohu de la révolution roumaine. Traversé de visions fantastiques, bourré d’extravagantes facéties, il raconte le parcours du combattant d’un Roumain en route vers la France. Prenez, chez votre libraire, l’express de Bucarest et descendez à l’hôtel Europa. Vous y croiserez divers trafiquants, pas mal de filles faciles et une armée d’individus peu recommandables. A commencer par le propriétaire des lieux, notre romancier.


D. J. Le Nouvel Observateur