L’ Assiette
Jean-Jacques Viton
Ne pas être « dans son assiette », on le sait, signifie se sentir mal à l’aise. Dans la formation du cavalier, l’assiette, c’est la manière d’être placé sur sa monture. Pour un navire, il s’agit de sa position sur l’eau. C’est aussi, pour le plus grand nombre, cet objet où sont mis, sur la table, les aliments.
Pour un poète, l’assiette, est évidemment tout cela et, plus encore, le lieu où se croisent désir et dégoût, comme l’arène du monde où effectuer à la fois naïves et perverses, selon diverses stratégies, techniques et méthodes de prélèvements, les observations les...
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Ne pas être « dans son assiette », on le sait, signifie se sentir mal à l’aise. Dans la formation du cavalier, l’assiette, c’est la manière d’être placé sur sa monture. Pour un navire, il s’agit de sa position sur l’eau. C’est aussi, pour le plus grand nombre, cet objet où sont mis, sur la table, les aliments.
Pour un poète, l’assiette, est évidemment tout cela et, plus encore, le lieu où se croisent désir et dégoût, comme l’arène du monde où effectuer à la fois naïves et perverses, selon diverses stratégies, techniques et méthodes de prélèvements, les observations les plus variées, les enquêtes les plus méticuleuses sur certain festin mêlé.
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La presse
Ce poète-là additionne les miracles là où les surévalués cultivent le ras de bitume […] On lit ça comme un journal intime, où le malheur se rirait de lui-même. Du diable si ce n’est pas de la bonne philosophie.
Sud Ouest, 26 janvier 1997