Tout ce qui brille
Emmanuelle Bayamack-Tam
Pour sauver les mauvaises âmes des filles de Fénix, il doit d’abord s’extraire des plis angulaires et cassés de sa vieille peau. Ensuite, il faut qu’il trouve le seul nom qui lui aille, le seul qui rende compte de son identité remarquable. On peut considérer tout ça comme une mission. A la fin, il lui reste le plus difficile : empêcher que s’écrive son histoire officielle.
Se retrouvent dans cette histoire qui n’a rien d’une histoire officielle, quelques-uns des thèmes qui nourrissaient Rai-de-cœur, comme l’exil, ou l’ambiguïté sexuelle, ou encore la grande ville (c’est d’ailleurs la même… sous d’autres cieux)....
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Pour sauver les mauvaises âmes des filles de Fénix, il doit d’abord s’extraire des plis angulaires et cassés de sa vieille peau. Ensuite, il faut qu’il trouve le seul nom qui lui aille, le seul qui rende compte de son identité remarquable. On peut considérer tout ça comme une mission. A la fin, il lui reste le plus difficile : empêcher que s’écrive son histoire officielle.
Se retrouvent dans cette histoire qui n’a rien d’une histoire officielle, quelques-uns des thèmes qui nourrissaient Rai-de-cœur, comme l’exil, ou l’ambiguïté sexuelle, ou encore la grande ville (c’est d’ailleurs la même… sous d’autres cieux). Mais aussi de nouvelles préoccupations qui ont à voir avec l’identité, la filiation, la folie.
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La presse
«Le court récit d’Emmanuelle Bayamack-Tam plonge le lecteur dans un univers qui tient à la fois du réalisme et de la folie. Le narrateur passe ses journées à couler du béton sur les chantiers et les soirées à faire la plonge dans un restaurant. Cette vie ne devient supportable que parce qu’il vient d’acheter une “parabole” qui lui permet de voir ses amies tous les soirs à la télé [...]. “Ma vie, la vraie, c’est d’être assis dans le noir, avec des yeux de chasseur, presque de fossoyeur, à guetter le retour de ces créatures venues à moi par voie radiale comme des sorcières bien-aimées, venues se prendre et s’agiter sur mon écran tremblant.” [...] Le récit se construit sur le paradoxe d’un homme nourri d’images télévisuelles mais qui simultanément dénonce le règne des apparences. Un homme qui renie son nom alors même qu’il cherche la transparence, un fou qui sait pourtant jeter un regard clairvoyant sur la société qui l’entoure.»
La Quinzaine Littéraire, octobre 1997.