La Condition d’infini 6-7
Americana, Un délinquant impeccable
Jean Daive
Quelle est la nature profonde de Jonathan Goofo ? Il fascine de façon inaltérable, alors qu’il apparaît vide et sans objet, en retrait du monde. Que cherche-t-il au cœur de l’été américain ?
Autour de Jonathan Goofo gravitent d’étranges personnages, poussés par une sorte d’appel chanté : Frank Hammett-Hegel, Denise Greenbald, Nitsa Leew, Robert Rauschenberg qui lui apprend à pêcher dans le Golfe du Mexique le non-poisson. Jonathan, quant à lui, préfère apprendre à aimer l’amour qu’il identifie communément au non-crime. Avec les promesses ou les effets d’une délinquance impeccable s’achèvent...
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Quelle est la nature profonde de Jonathan Goofo ? Il fascine de façon inaltérable, alors qu’il apparaît vide et sans objet, en retrait du monde. Que cherche-t-il au cœur de l’été américain ?
Autour de Jonathan Goofo gravitent d’étranges personnages, poussés par une sorte d’appel chanté : Frank Hammett-Hegel, Denise Greenbald, Nitsa Leew, Robert Rauschenberg qui lui apprend à pêcher dans le Golfe du Mexique le non-poisson. Jonathan, quant à lui, préfère apprendre à aimer l’amour qu’il identifie communément au non-crime. Avec les promesses ou les effets d’une délinquance impeccable s’achèvent les tomes VI et VII du quatrième et dernier volume de La Condition d’infini.
Le roman couvre une durée de treize mois. Il se déroule du mois de mars au mois de mars de l’année précédente, car les saisons se succèdent à l’envers. Le temps n’est pas arrêté. Il est inversé.
La fin du livre inscrit organiquement son injonction, elle ne peut donc surprendre le lecteur : « Si vous voulez vous trouver, cherchez la femme psychiatrique. »
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La presse
Le roman de Jean Daive est recomposition du monde, reconquête inaboutie de soi-même et récupération d’un territoire démantelé. Les mots absorbent l’urgence d’une provocation sensorielle ou affective – et sa jouissance soûlante – dans l’ensemble des perceptions et des pensées qu’elle suscite.
[…] Le héros de Jean Daive n’a ni corps ni âge et son champ d’investigation est moins l’imaginaire que le langage – le roman –, qui crée l’identité humaine comme la peinture et l’architecture éveillent les paysages et nous donnent l’illusion de la réalité.
Le Monde, 2 janvier 1998