Il a cinq ans, il a tous les âges à la fois. Il est sur les lieux de sa terreur. Il y retourne : le Vert-Clos, la maison et le jardin, ses frères, les parents, du paradis à la chute, de l’enfance indistincte, confuse et mouvementée, bombardée de couleurs, d’odeurs, de gestes et de mots, à l’enfance consciente et au temps compté. Ceci est un récit d’enfance, le récit d’un drame familial. Mais ce n’est pas uniquement l’enfance, un bloc d’enfance brute, c’est aussi la façon dont elle nous invente, quand nous tentons de la reconstruire à différentes époques, sans qu’aucune de ses versions ne nous paraisse...
« Le thème est banal. L’écriture l’est moins et, Pagnol cynique et moderne, Valabrègue ressuscite le surréalisme des marmots avec le plus grand bonheur. »
Libération, 30 avril 1998.
« Loin de tous les clichés et de toutes les conventions. Une séance de dévoilement conduite dans un style époustouflant, qui confirme toutes les promesses de ce jeune romancier. »
L’Humanité, 12 juin 1998