Ce livre reprend une conférence faite en octobre 1997 : qu’est-ce que l’image du dieu mourant à l’écran ? Quatre conférences imaginaires lui font suite : l’hypothèse d’une machine expliquant ce qu’est un homme, une proposition sur la genèse des rêves en 1806, les fantasmagories du Second Faust, une image de neige fondant sous les yeux de Perceval.
Jean Louis Schefer développe dans cet essai l’idée que le cinéma appartient à l’histoire de nos poétiques. Il continue, accélère ou modifie, une projection d’images ininterrompue dans toute notre histoire ; et il fait maintenant revenir les images anciennes.
Livre procédant par ellipses, montages intempestifs, trouvailles formelles, recadrages, Cinématographies met en miettes toutes nos maigres certitudes tout en jetant sur l’établi les nouveaux outils qui permettront de mieux dépiauter les films, ces mutants, et l’effet que durablement ils produisent sur nous.
Libération, 1er juillet 1998
Il ne s’agit pas ici d’une nouvelle « Histoire du cinéma » mais d’une méditation sur ce que le cinéma a apporté aux arts visuels : le temps.
Le Mensuel littéraire et poétique, septembre 1998