— Paul Otchakovsky-Laurens

Le Mal de mer

Marie Darrieussecq

Après l’école, la petite reste une heure ou deux chez sa grand-mère, en attendant que sa mère vienne la chercher. Elle goûte en regardant des documentaires à la télévision.
Ce jour-là, la robe que porte sa mère est différente. Et au lieu de rentrer à la maison, les voilà qui s’embarquent toutes deux sur l’autoroute.
Elles arrivent au bord de la mer. Les recherches ont déjà commencé.


 

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Traductions

Allemagne : Carl Hanser | Chine : Sea-Sky | Corée : The Open Books | Espagne : Anagrama | Italie : Ugo Guanda Editore | Norvège : Gyldendal | Pays-Bas : De Abeiderspers, Meulenhoff | Portugal : Asa | Royaume-Uni : Faber & Faber | Slovaquie : Slovart | Taïwan : Crown | USA : The New Press

La presse

C’est l’histoire de la mer, de la présence de la mer. Il faut même dire de son omniprésence, tant ce qui n’est pas elle semble réduit à une quasi absence : la côte, la plage, les êtres qui, à son bord, la craignent, la contemplent jusqu’à l’ivresse ou méditent devant son spectacle… Le ciel lui-même, le soleil ou la nuit sont comme les créatures commises à souligner sa gloire. Quant aux humains, ils n’ont d’autre ressource que celle de commenter son immensité. C’est ce qu’a fait Marie Darrieussecq dans son troisième roman. À sa manière. Qui ne ressemble pas à une autre. Une manière qui consiste notamment à transférer les attributs du réalisme dans le fantastique, et inversement.


Le Monde, 19 mars 1999


La construction par alternance des points de vue, partage inégal des regards encadrés par ceux de l’enfant et de la mère, mimant le trajet du ressac, impose la complexité comme une angoisse. À partir de là, tout devient possible, nous sommes à la lisière d’un autre univers, les images vont entrer avec la houle.


Les Inrockuptibles, 17 mars 1999


Rarement, dans l’histoire de la critique littéraire, on aura vu un jeune talent se renouveler avec un tel acharnement, se jeter dans l’écriture, poignarder l’art romanesque « jeune fille » pour renouveler sa vision, brutaliser et secouer son talent, atteindre les aspérités les plus dures d’une vie sensuelle.


Le Point, le 13 mars 1999


Et aussi

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