L’ Heure anglaise
Julie Wolkenstein
Juillet 1911, une matinée d’été dans la campagne anglaise. Edward Sanders marche le long de la rivière. Il rentre chez lui, mais personne ne l’y attend. Ni Susan, ni les enfants. Tous le croient en ville, sagement assis à son bureau.
Susan Sanders parcourt les rues de Londres. Personne ne sait qu’elle s’y trouve. Pas Edward en tout cas. Elle va lui faire une surprise, aller le chercher à l’étude, pénétrer dans cet immeuble inconnu où il passe ses journées. Aujourd’hui, elle a un secret à lui confier.
Pour tous les deux, c’est une journée particulière. Au rythme de leur promenade, au fil de leurs souvenirs, reviennent en foule les...
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Juillet 1911, une matinée d’été dans la campagne anglaise. Edward Sanders marche le long de la rivière. Il rentre chez lui, mais personne ne l’y attend. Ni Susan, ni les enfants. Tous le croient en ville, sagement assis à son bureau.
Susan Sanders parcourt les rues de Londres. Personne ne sait qu’elle s’y trouve. Pas Edward en tout cas. Elle va lui faire une surprise, aller le chercher à l’étude, pénétrer dans cet immeuble inconnu où il passe ses journées. Aujourd’hui, elle a un secret à lui confier.
Pour tous les deux, c’est une journée particulière. Au rythme de leur promenade, au fil de leurs souvenirs, reviennent en foule les fantômes d’une époque disparue : débutantes promises à la noyade ou à la folie, duchesses suffragettes, scandales étouffés, excentriques sacrifiés. C’est l’heure anglaise, l’heure où se réveillent les fastes de la Riviera et les enfances solitaires, les bibelots victoriens et leurs fêlures.
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Traductions
Allemagne : DTV
La presse
Est-il de plus légitime ambition, pour une âme d’artiste, généreuse et libre, que d’instruire le procès de sa propre étrageté, de révéler l’intrus que chacun est à soi-même
Sur ce motif, dont l’œuvre de James rebrode inlassablement le dessin, Julie Wolkenstein nous livre un roman magnifique, ouvragé dans les douces certitudes anglaises qui avaient cours aux âges post-victoriens, entre le long deuil de l’impératrice des Indes et les prolégomènes de la Grande Guerre.
[…] C’est sur un chassé-croisé de malentendus et de surprises que l’auteur a construit ce roman tendu d’angoisses, de pressentiments et réglé au millimètre comme un scénario hitchcockien.
Le Nouvel Observateur, 6 janvier 2000