c’est aussi simple que ça
on écrit très peu pour soi
on écrit pour ses enfants et ses amis
on écrit pour quelqu’un qui n’existe pas
on aimerait vivre comme ça
avec tous ceux qu’on aime et qui n’existent pas.
Il est bien sûr question d’enfants dans ces poèmes. Ceux entrevus ici et là, dans le monde, dans les journaux, mais aussi celui qu’on a été. Il est question de promesses qui n’ont pas été tenues, de l’horreur et de la souffrance. Avec ce deuxième recueil, F. Boyer approfondit une démarche littéraire personnelle, une poésie narrative, qui parle du monde tel qu’il va (mal).
Livres hebdo, septembre 2000