— Paul Otchakovsky-Laurens

Frasques

Hubert Lucot

Frasques est une déformation de Fresques, qui implique une idée de fraîcheur. Pénétrant dans la partie finale de sa vie alors qu’un siècle s’achève, l’auteur se livre à une méditation romancée sur ce qui fut et « souvent » demeure.
Il n’égrène pas des souvenirs, ne raconte pas des anecdotes, mais peint notre aptitude à percevoir, à nous souvenir, à aimer (haïr), notre aptitude à concevoir le grand mystère dont les deux faces ont pour nom l’être et le temps. Il se livre à une enquête sur des réalités concrètes, afin d’accéder à la...

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La presse

Lucot décrit ses objets, comme un astrophysicien les étoiles, il en capte la lumière fossile qui en révélera le secret. Cett « interaction » entre présent et passé où l’espace et le temps se rabattent l’un sur l’autre, comme un pli et où son histoire lui parle aussi de l’Histoire.


Jean-Didier Wagneur, Libération, 7 février 2002


De cette entreprise autobiographique anticonventionnelle, le projet n’est pas de se raconter, mais de traduire avec des mots le sentiment confus du devenir, d’en pénétrer les fragiles tissus. […] Avec Frasques, quelque chose de nouveau se passe, un peu comme si, s’y penchant d’un peu trop près, l’écrivain était soudainement rattrapé par son passé. Un relâchement apparent qui n’est autre que la résultante d’une vie entièrement dévolue au travail de l’écriture. C’est ce qu’on appelle la grâce, équilibre de la forme et du contenu. Comme l’agile surfeur sur la crête de la vague, Lucot ne nous surprend pas, il comble notre attente.


Marie-Laure Picot, Le Matricule des Anges, mars 2002


Et aussi

Hubert Lucot est mort.

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