— Paul Otchakovsky-Laurens

songs

Frédéric Boyer

Cela s’appelle songs. Petites formes empruntées à l’anonymat de cette voix familière, cruelle, qui parle au cœur du chant humain de l’existence ordinaire. Ça chante pour dire que l’inhumaine voix parle. Les songs restent au bord du chant dans l’enchaînement des paroles entendues et abandonnées, dans l’usure de la voix humaine. Et dans le désir défait des airs anciens. Il faut en accepter l’hypothèse. C’est cela que l’expression cassée de rock’n’roll tente encore de faire entendre. La voix qui parle et ne s’entend plus que dans les rythmes effacés du très ancien, très pauvre petit désir de chanter que...

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La presse

Aussi bien, travaillant sur les thèmes de la compassion ou du pardon, Frédéric Boyer est de ceux qui vont vers les gens, les autres, pour leur donner, ou leur redonner, traduire (mais c’est justement le travail de l’écriture) du français au français ce qu’ils ont perdu, de l’inaudible jusqu’à se faire entendre. « Matin déjà/dit la voix » : ainsi s’ouvre songs, recueil de poèmes brefs syncopés, partis d’une « voix » anonyme et souffrante…


Éric Loret, Libération, 26 juin 2003


Et aussi

Vendredi 13 novembre 2015, mémorial par Frédéric Boyer

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Frédéric Boyer dans La Croix

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