L’Homme-sœur raconte l’histoire d’un amour incestueux : celui qu’éprouve Cooper – le personnage principal – pour sa sœur. Amour à distance, amour doublement impossible, puisque la sœur de Cooper vit aux États-Unis. De temps en temps, il reçoit une lettre, un mail, un appel téléphonique, parfois une photo mystérieuse, qui sont comme de brèves illuminations dans sa vie de prisonnier volontaire. Car il est devenu le prisonnier de son attente.
L’Homme-sœur est donc d’abord un livre sur l’obsession et sur la solitude de l’attente ; étant précisé que la solitude de Cooper est tout à fait...
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L’Homme-sœur raconte l’histoire d’un amour incestueux : celui qu’éprouve Cooper – le personnage principal – pour sa sœur. Amour à distance, amour doublement impossible, puisque la sœur de Cooper vit aux États-Unis. De temps en temps, il reçoit une lettre, un mail, un appel téléphonique, parfois une photo mystérieuse, qui sont comme de brèves illuminations dans sa vie de prisonnier volontaire. Car il est devenu le prisonnier de son attente.
L’Homme-sœur est donc d’abord un livre sur l’obsession et sur la solitude de l’attente ; étant précisé que la solitude de Cooper est tout à fait paradoxale et déconcertante, car elle est peuplée de jeunes femmes – quelquefois tarifées – auxquelles il s’attache subitement comme si chacune pouvait être le double ou la remplaçante introuvable de sa sœur.
À son travail (il est employé dans une banque), Cooper ne cesse pas d’attendre, tout en prenant bien soin évidemment de cacher aux autres son secret inavouable. Et parce qu’il est constamment distant, méfiant, dissimulé derrière sa politesse ironique, Cooper suscite au mieux la curiosité – on le soupçonne d’être une sorte de maniaque –, au pire l’hostilité déclarée d’une partie de ses collègues.
En fait, Cooper mène une vie d’agent double, qui trompe tout le monde, ses voisins, ses collègues, ses amis, ses conquêtes féminines, sans deviner qu’il sera pris un jour à son propre piège et que son obsession finira par le dévorer. Lorsque sa sœur reviendra enfin, il sera trop tard : Cooper sera devenu méconnaissable.
Histoire dramatique, écriture légère, parfois même gaie : de ce personnage en proie a une idée fixe finit par se dégager une poésie étrange, allusive, triviale et métaphysique où toutes les nuances se conjuguent pour suggérer un au-delà rêveur et décalé de la psychologie.
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Espagne : El Funambulista | Pays-Bas : Werldbibliotheek
Et c’est ainsi que le livre le plus drôle de cette rentrée est aussi le plus triste. Et bien évidemment le meilleur.
Olivier Morny Sud Ouest
Patrick Lapeyre possède l’art de la distance. […] Il dessine, en passant, l’air de rien, sans insister, la réalité du monde. C’est élégant, mordant, saillant. Ça ne s’explique pas. On se dit : c’est grave mais drôle. On se dit : c’est drôle mais grave. Tout existe fortement.
Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche
Lapeyre maître du temps.
Marianne Payot, L’Express
L’amour passion, évidemment impossible d’un homme pour sa sœur. Patrick Lapeyre raconte l’histoire d’une obsession et d’une attente désespérée… Avec une remarquable rigueur, avec drôlerie et gravité, l’homme sœur s’attache à décrire presque de manière phénoménologique, les conséquences d’un tel refus… La construction du livre et son écriture comme invisible, sans effets ni recherche apparente, contribuent à en faire une très belle réussite.
Patrick Kechichian, Le Monde
[…] c’est l’histoire d’un type qui attend sa sœur, et vous ne serez pas déçus […] Ceux qui nous suivent savent que les livres de Patrick Lapeyre ne déçoivent jamais et surprennent toujours […] Coulé tout entier dans les qualités qu’on vient de dire, paré depuis son premier roman à recevoir ce label de qualité moderne, élégance désincarnée devant la vanité des choses, drôlerie maîtrisée…
Jean-Baptiste Harang, Libération
[…] on rit beaucoup à l’humour décapant de son auteur qui cerne toujours le faux pas, l’idée folle, la situation à la limite du cocasse, de l’absurde et du désespoir…
Michel Gazier, Télérama
[…] du bien beau travail de romancier.
Annie Coppermann Les Échos
[…] pour autant il n’y a rien de grandiloquent dans ce livre, dont la force tient à son ironie et même à son élégance. À un très subtil dosage de détresse et d’insouciance…
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur
[…] Très drôle et très triste, le mélange est curieux, mais fonctionne à merveille, le nouveau roman de Patrick Lapeyre réussit la prouesse d’attendrir, d’émouvoir et de faire rire.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo
[…] Patrick Lapeyre, avec son ironie vengeresse, décrit à merveille les heures de boulots, l’ambiance des bureaux…
André Rollin, Le Canard enchaîné
Un récit merveilleusement accompli…
Jean-Maurice de Montrémy, La Croix
Patrick Lapeyre réussit à faire rire en parlant de la dépression. […] Le héros de l’homme sœur est un employé de banque obnubilé par une idée fixe : il attend sa sœur depuis des années sans en parler à quiconque. Une histoire improbable, racontée avec légèreté par un romancier très inventif.
Isabelle Martin, Le Temps
La plume élégante de Patrick Lapeyre fait ici des merveilles, tant dans la description du petit monde du héros que dans la satire de l’univers du travail. Surtout, à travers de courts chapitres habilement intitulés, il dessine une intrigue une carte de Tendre incestueuse dans une intrigue digne d’un roman de John Le Carré. […] Avec humour et poésie, ce bougre de Lapeyre s’amuse à disséquer l’interdit d’un individu complexe et encombré.
Baptiste Liger, Lire
Entre humour et désespoir, un petit chef-d’œuvre.
Jean-Louis Hue, Le Magazine littéraire
Patrick Lapeyre publie […] des romans extraordinaires de subtilité. Á vous de faire un triomphe à son nouvel opus, L’Homme sœur. […] L’Homme sœur se révèle […] un roman imprévisible, dont la drôlerie pince-sans-rire enchante. […] ce n’est pas hilarant, juste subtil, mais pour cette raison même, on est ravi.
Anne Diatkine, Elle