Frédéric Boyer a voulu écrire cette tragédie comme un long poème en prose, sportif, souple et acéré. Bannir le romantisme de la traduction. Il a voulu s’attacher à l’étrangeté poétique de ce monde perdu, peuplé de morts, et dans lequel les survivants tentent d’échapper à leur destin. Un roi non-roi, persécuté pas sa propre souveraineté, des rivaux aussi féroces qu’aimants, un félon incapable d’assumer le régicide, une jeune reine résistante et dont la parole fait basculer le drame dans le non sense, pas si loin de Lewis Caroll.
Comme en 2008, avec une traduction qui redonnait...
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Frédéric Boyer a voulu écrire cette tragédie comme un long poème en prose, sportif, souple et acéré. Bannir le romantisme de la traduction. Il a voulu s’attacher à l’étrangeté poétique de ce monde perdu, peuplé de morts, et dans lequel les survivants tentent d’échapper à leur destin. Un roi non-roi, persécuté pas sa propre souveraineté, des rivaux aussi féroces qu’aimants, un félon incapable d’assumer le régicide, une jeune reine résistante et dont la parole fait basculer le drame dans le non sense, pas si loin de Lewis Caroll.
Comme en 2008, avec une traduction qui redonnait vie aux Confessions de Saint Augustin (Les Aveux, P.O.L), Frédéric Boyer propose une nouvelle lecture de Shakespeare. Tragédie du Roi Richard II sera accompagné de trois textes. De Frédéric Boyer : sur la pièce proprement dite, sur ce qu’elle dit et nous dit aujourd’hui du pouvoir, notamment, et sur la traduction, ses enjeux, ses défis. De Samuel Daniel, poète contemporain de Shakespeare, traduits et adaptés par Frédéric Boyer, trois extraits des Civil Wars.
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