— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 75

Collectif


  • Le fait du cinéma, suite. Notes sur un festival par Emmanuel Burdeau

  • JLG, socialisme démocratique par Frédéric Bonnaud

  • Un spectacle dans un fauteuil par Jacques Bontemps

  • Kiarostami hors ses murs : Copie conforme par Youssef Ishaghpour

  • Calme bloc : Himalaya et Jeon Soo-il par Jacques Aumont

  • Hou Hsiao-hsien : l’éloquence des images mutiques par Shiguéhiko Hasumi

  • Jia Zhang-ke : le deuil en direct. Le cinéma a minima, 4 par Frédéric Sabouraud

  • Du bégaiement par Érik Bullot

  • Quelques éclaircissements par Robert Beavers

  • Le timbre particulier des lieux : les films de Robert Beavers par P. Adams Sitney

  • Retour sur Histoire(s), 6 par Jean-Louis Leutrat

  • L’Anglaise et le Duc, note d’intention par Éric Rohmer

  • À contre-jour par Pierre Léon

  • « À moi, conte, deux mots ». Rohmer, metteur en scène par Jean-Paul Fargier

  • L’Histoire Rohmer. De quelques questions qui en relèvent par Sylvie Pierre

  • Jean-Claude en Italie par Adriano Aprà

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.