Accueils, Journal IV - #formatpoche
Journal 4 (1982-1988)
Charles Juliet
La recherche de soi est un long chemin.
Au début, il n’est d’ailleurs pas de chemin. Seule règne une profonde ténèbre. Une ténèbre faite d’interrogations, de doutes, de fatigue, de haine de soi, de difficulté à vivre… Mais un travail d’élucidation et de clarification parvient à la repousser, à y faire naître une faible lueur. Alors des entraves commencent à tomber, des obstacles à disparaître, et un chemin finit par s’ouvrir. Il permettra à celui qui l’empruntera de se connaître et de vivre en bonne intelligence avec lui-même, les autres et le monde.
Au long des trois premiers volumes de son Journal,...
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La recherche de soi est un long chemin.
Au début, il n’est d’ailleurs pas de chemin. Seule règne une profonde ténèbre. Une ténèbre faite d’interrogations, de doutes, de fatigue, de haine de soi, de difficulté à vivre… Mais un travail d’élucidation et de clarification parvient à la repousser, à y faire naître une faible lueur. Alors des entraves commencent à tomber, des obstacles à disparaître, et un chemin finit par s’ouvrir. Il permettra à celui qui l’empruntera de se connaître et de vivre en bonne intelligence avec lui-même, les autres et le monde.
Au long des trois premiers volumes de son Journal, Charles Juliet a relaté son cheminement. Dans ce quatrième tome, il poursuit sa quête. Mais la sérénité lui est venue, et ces notes où alternent instants de vie, rencontres, plongées intérieures, marquent un indéniable accomplissement.
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La presse
Charles Juliet a, comme chez Beckett, la générosité de la solitude. Le titre de son journal en dit long : Accueils. L’homme silencieux accueille les objets, les lumières, les amis, les personnages de rencontre. Surtout, il accueille son lecteur sur ce fond de blues qu’il aime et qui est son chant grégorien.
Il y a enfin, ce que Juliet ne dit pas, et ne dira sans doute jamais parce que cela ne nous regarde pas. À cette réserve, on reconnaît la rectitude spirituelle.
La Croix, 25 septembre 1994
« Tous ces fragments colligés dans le journal, notes de lecture, souvenirs littéraires, rencontres, confidences, ces traces d’une aventure spirituelle et humaine exemplaire que ponctuent des poèmes brefs au lyrisme discret et sobre, sont mis à contribution afin de parfaire l’éducation de l’écrivain. […] on y découvre un homme qui a rehaussé au rang d’un ascétisme la vertu d’humanité. Que ce soit face à un écrivain qu’il admire ou devant un inconnu croisé dans la rue, devant une œuvre qui a nourri son propre parcours d’écrivain ou devant les confidences maladroites d’un inconnu venu de nulle part, on retrouve chez Juliet la même exigence de se mettre tout entier à l’écoute de l’autre. Comme s’il avait compris qu’écrire, c’est, d’abord et avant toute chose, se mettre en souci de l’autre. »
Le Magazine Littéraire, juillet 1994