— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 78

Collectif


  • Nouvelles de l’au-delà par Marcos Uzal
  • Survivre. Essential Killing de Jerzy Skolimowski par Fabrice Revault

  • Les débuts infinis de Nurith Avivpar Jean-Paul Fargier

  • La morale du geste par Jean-Charles Villata

  • Wang Bing, entre histoire, mémoire et mythe par Frédéric Sabouraud

  • Récits d’amertume. Wang Bing, de He Fengming à Jiabiangou (Le Fossé) par Marie-Pierre Duhamel-Muller

  • Wang Bing, l’insistance des mots et des choses par Dork Zabunyan

  • Jeux sérieux par Harun Farocki

  • Farocki, l’enjeu des jeux par Christa Blümlinger

  • La photo-diagramme par Raymond Bellour

  • En tournage avec R.A.-Z. par Jean-Luc Nancy

  • L’Essai en fête par Roland Barthes (présentation par Nicole Brenez)

  • Après Artaud par Raymonde Carasco

  • Obscure clarté : le ciel, l’ombre, le film par Jacques Aumont

  • La Charrette fantôme par Mathieu Macheret

  • Logiques corporelles du rêve par Marie Martin

  • Le cinéma, art de la main ocular. The Act of Seeing with One’s Own Eyes de Stan Brakhage par Emmanuelle André

  • La Dérive. Histoire d’un film oublié par Hervé Gauville

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.