— Paul Otchakovsky-Laurens

Le temps dont je suis l’hypothèse

Jean Louis Schefer

Après Origine du crime, La Cause des portraits et De quel tremblement de terre…, Jean Louis Schefer dit de ce livre qu’il est « le quatrième tome du moi ». Les deux volumes précédents avaient pour objet non les souvenirs dont peuvent se composer des récits ou s’esquisser des tableaux. « Leur seul sujet est le temps dont je suis l’hypothèse provisoire ou, comme l’on voudra, le cobaye, l’essai expérimental. Cette vie mise en papier n’a pu être un roman. Elle est l’écriture irrégulière de ses passions. »

 

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La presse

« Je ne sais pas pourquoi je lis, à l’entrée de la nuit. » On appréciera la virgule et l’indécision sur le sens du complément de temps. L’écrivain et critique (rayon esthétique générale) Jean-Louis Schefer raconte sa vie, donc son cerveau, empli d’images qui tissent la chair fantôme de son double de papier : « Je ne puis réellement séparer les images, et les oeuvres mêmes, d’un retour halluciné de la vie dont elles-mêmes ont exigé, comme leur nécessité, la suppression ou le suspens indéfini. Et pourtant le secret refuge qu’offrent les oeuvres n’est pas une réconciliation de la vie. » Un texte qui tente en direct une eucharistie, fascinant et laminant.


Eric Loret, Libération, jeudi 9 février 2012


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Jean Louis Schefer, Le temps dont je suis l’hypothèse, Jean Louis Schefer - Le Temps dont je suis l'hypothèse - (pages 77.78.79) - janvier 2012

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