— Paul Otchakovsky-Laurens

Traversée de nuit, Journal II - #formatpoche

Journal 2 (1965-1968)

Charles Juliet

Ce mot, vivre, comment le comprendre ? Quelles significations lui attribuer ? Que doit-on faire de sa vie ? Quel sens lui donner – ou en recevoir ? Et s’il semble rigoureusement indispensable de se connaître, cet être que nous sommes, quel est-il ? Doit-on le subir dans tout ce qu’il est ? Ou bien pouvons-nous le transformer ? Mais alors dans quel but, quelle intention ?

Les notes rassemblées dans ce Journal font écho à ces questions qui jalonnent l’aventure de la quête de soi.

 

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La presse

Avec Traversée de nuit, deuxième tome de son journal couvrant les années 1965 à 1968, quand Charles Juliet a eu une petite trentaine d’années, l’auteur continue d’explorer ce lent cheminement des Ténèbres en terre froide (titre du premier tome) à la La lueur après labour (titre du troisième tome). Celui qui disait : « Ecrire, c’était m’élucider, creuser dans ma mémoire, dans mon inconscient », s’ouvre pour la première fois à celui qu’il est, en tenant à distance la tentation du suicide, en transcendant la tragédie de la folie désespérée de sa mère dont il a fait la matière de son chef d’oeuvre, Lambeaux. Il semble désormais accepter et occuper le rien qui marque le seuil de l’existence. Habité par l’oeuvre de Bram Van Velde et de Samuel Beckett, qui accompagne souterrainement ces pages, Charles Juliet ose enfin proclamer : « Se rendre libre. Devenir soi, vrai. C’est en premier lieu à cela que conduit l’expérience de l’être ».


Thierry Gillyboeuf, CCP, 2014

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Charles Juliet Grand Prix de Littérature de l'Académie Française 2017

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