À partir de titres d’ouvrages sortis de l’imagination de son ami Manlio, et de quelques autres qui se sont jadis imposés à lui dans l’heure de midi, Borman, le capitaine du Pyjama, écrit des histoires. Peut-être veut-il ainsi oublier l’interminable et futile croisière que programme d’un lieu inconnu son patron, l’énigmatique Jean Bellair, représenté sur le paquebot par son seul pyjama qu’installe chaque soir dans une cabine différente une jeune fille tirée au sort dans un groupe de lingères expressément embauchées pour ce service ? Il est vrai que, dans la cabine 21, réside Madame Adélaïde, l’épouse...
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À partir de titres d’ouvrages sortis de l’imagination de son ami Manlio, et de quelques autres qui se sont jadis imposés à lui dans l’heure de midi, Borman, le capitaine du Pyjama, écrit des histoires. Peut-être veut-il ainsi oublier l’interminable et futile croisière que programme d’un lieu inconnu son patron, l’énigmatique Jean Bellair, représenté sur le paquebot par son seul pyjama qu’installe chaque soir dans une cabine différente une jeune fille tirée au sort dans un groupe de lingères expressément embauchées pour ce service ? Il est vrai que, dans la cabine 21, réside Madame Adélaïde, l’épouse de Jean Bellair, qui ne semble plus avoir toute sa tête, et que la 12, toujours fermée, abrite les Archives pour servir à l’histoire du Bureau des Objets trouvés à l’Opéra-Comique.
Dans ce roman où il est tant question de titres, le démon rassembleur figure-t-il la force cohésive qui doit tant bien que mal faire tenir ensemble tant de personnages (humains ou non), d’objets hétéroclites et de mondes possibles ? Ce serait en somme Borman au travail. À moins que ce ne soit Borman lui-même (auteur, narrateur et personnage) qu’ait inventé, pour ainsi dire en amont du récit, le démon rassembleur – si, par exemple, le texte qu’on va lire était la fusion d’une série de nouvelles déjà écrites ?
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