— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 89

Collectif


  • Pour la suite du monde. À propos de deux plans dans A Touch of Sin et Le Loup de Wall Street par Bernard Benoliel

  • John Carpenter : le Mal est sans frontières par Juliette Goffart

  • L’Internationale hallucinée. À propos de They Live de John Carpenter par Alice Laguarda

  • La baie (Record du monde, 1) par Emmanuel Burdeau

  • Note liminaire sur un autoportrait réflexif (1975) par Pier Paolo Pasolini

  • Pasolini, presque un camarade d’école par Renzo Renzi

  • Affinités électives entre Cecilia Mangini et Pier Paolo Pasolini par Anne-Violaine Houcke

  • Pasolini : corps de l’œuvre et corps de l’auteur par Stefania Parigi

  • Fraternels, libres et égaux par Marie Anne Guerin

  • Le double assassinat d’Éric Rohmer par Marcos Uzal

  • Musique pour un : Saguer, Bartók, Rohmer par Marina Takami

  • Modèles et mots de lui. À propos des courts métrages de Rohmer et compagnie par Philippe Fauvel

  • La danse de L’Acrobate par Hervé Gauville

  • Comrades, une « hantologie » du cinéma par Bill Douglas par Alice Leroy

  • Cinquante ans de Cinémathèque française, soixante ans d’Henri Langlois par João Bénard da Costa

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.