Le monde de la mémoire par lequel nous tenons à la réalité passée est un univers d’images dont nous ne sommes pas départagés.
Le retour du passé (vécu, imaginé) est-il celui d’images dans lesquelles nous sommes pris comme des corps transparents, des semblants d’existence ?
Que régissent les images ? Elles sont au carrefour de tout processus de pensée et comme le substrat sur lequel s’édifie l’interprétation d’un réel qui ne peut exister sans langage et sans imaginaire, c’est-à-dire sans les formes par lesquelles nous l’appréhendons.
Cet essai n’a d’ordre que celui d’une...
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Le monde de la mémoire par lequel nous tenons à la réalité passée est un univers d’images dont nous ne sommes pas départagés.
Le retour du passé (vécu, imaginé) est-il celui d’images dans lesquelles nous sommes pris comme des corps transparents, des semblants d’existence ?
Que régissent les images ? Elles sont au carrefour de tout processus de pensée et comme le substrat sur lequel s’édifie l’interprétation d’un réel qui ne peut exister sans langage et sans imaginaire, c’est-à-dire sans les formes par lesquelles nous l’appréhendons.
Cet essai n’a d’ordre que celui d’une promenade (méditation d’un promeneur) dans ce que nous croyons le temps : dans ce que la mémoire a immobilisé pour notre éternité.
Deux tableaux ponctuent ces méditations : le portrait d’une jeune fille par Berthe Morisot, une chambre vide à Venise peinte par Turner. Le texte fait le songe de la réalité que la mémoire invente.
Avons-nous jamais été dans les images qui composent nos souvenirs ? Elles sont les corps étrangers dont notre mémoire se nourrit.
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