— Paul Otchakovsky-Laurens

La Revanche de Kevin

Iegor Gran

Quand on s’appelle Kevin, un prénom dont on dit qu’il fleure la beaufitude, marqueur social des années boys band, donné à plus de 14 000 bébés nés en France en 1991 puis tombé peu à peu en désuétude sous les commen-taires dédaigneux de celles et ceux qui portent des prénoms plus distin-gués, quand on porte le même prénom que Kevin Costner, élu pire acteur de la décennie aux Razzie Awards, que l’on se moque de vous à l’école et que, plus tard, pour peu que vous travailliez dans un milieu intellectuel, on vous jauge de haut avec un regard entendu, il est possible que l’on se mette à couver un méchant...

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La presse

Le prénom des gens


Sous couvert de comédie sur la prétention du milieu intellectuel, Iegor Gran mène une réflexion vertigineuse sur l’identité et ses failles.


Kevin H. est un jeune homme sans histoire, commercial dans une radio publique, en couple depuis cinq ans. Ni plus sympathique ni moins malin qu’un autre même si le microcosme journalistique dans lequel il baigne, précipité d’arrogance et de rivalités intellectuelles, lui fait bien sentir qu’il n’est pas tout à fait au niveau. Sans histoire, Kevin ? En apparence peut-être, car en réalité, c’est un vilain farceur qui carbure à l’amertume et à la frustration. Sa spécialité : débusquer les prétentieux, ces êtres qui, parce qu’ils se piquent d’écrire ou citent Deleuze comme leur auteur de chevet, lui sont insupportables. Son terrain de chasse : le microcosme parisien de l’édition, en particulier les salons du livre, «antre des ambitions littéraires préfabriquées».



Sa proie : « l’auteur de seconde zone », en mal de reconnaissance mais préférablement persuadé au fond de lui d’être un génie incompris, l’aveuglement et l’espoir étant nécessaires au bon déroulé de l’opération. Sa cible repérée, le jeu de Kevin consiste à se faire passer pour un certain Alexandre Janus-Smith, lecteur dans une prestigieuse maison d’édition. Prétendant être totalement sous le charme du manuscrit dudit auteur, dont il ne manque pas de relever les accents proustiens, il lui fait miroiter une publication pendant des semaines. Avant de disparaître brutalement des radars.Le procédé est machiavélique. Mais le plus étonnant reste le mobile du jeune homme : se venger de la toute première injustice dont il a été victime, avoir été baptisé Kevin, le prénom le plus donné en France 1991, loin devant Thomas et Alexandre.



Cinq maudites lettres qui, croit-il, le condamnaient d’emblée à camper en bas de l’échelle sociale : « Un Kevin ne peut, n’a pas le droit d’être un intellectuel. Il peut être prof de muscu, vendeur d’imprimantes, gérant de supérettes, mais intellectuel – impossible.»Pour Kevin, ce n’est pas la personne qui façonne son prénom, mais son prénom qui façonne la personne. En se comportant en escroc, il ne fait que suivre la pente qu’on lui a tracée. Comme souvent sous la plume satirique de Iegor Gran, également chroniqueur à Charlie Hebdo, le milieu littéraire – ses mondanités, ses faux-semblants – en prend pour son grade. De même que celui de l’entreprise, dont les salariés, aussi haut placés soient-ils, chipent en cachette les fournitures de bureau, quand ils ne passent pas la moitié de la journée à surfer sur Internet.



Concentré d’humour noir, son livre se déguste d’abord comme une gourmandise coupable. On s’amuse des coups pendables de Kevin ; on s’en effraie parfois, tant est sans borne sa cruauté. Puis on ne rit plus du tout. La mécanique déraille, le personnage perd pied. En note de bas de page, des témoignages de l’entourage de Kevin et des extraits de rapport de police font basculer le récit du côté de l’enquête, éclairant une personnalité bien plus troublée qu’il n’y paraissait. Car, au fond, ce n’est pas son prénom que Kevin déteste, c’est lui-même.


Jeanne Ferney, La Croix, 12 mars 2015



Dans la littérature française, le Kevin est rare.



Il est même inexistant. Pas un auteur n’ose arborer ce prénom-là. Trop vulgaire, pas assez chic. Il ne dépare pas au Buffalo Grill, mais il ferait tache au-dessus du sigle de la nrf ou de l’étoile de Minuit.Cet a priori social et culturel, Iegor Gran – fils séditieux d’un écrivain dissident – a décidé de le dénoncer. Son roman aussi méchant qu’urticant offre enfin à tous les Kevin de se venger. Le sien travaille à la radio, où il vend des espaces publicitaires. Le soir et le week-end, il arpente les Salons du Livre, ces «bouillons de vanité» .Là, sous le pseudonyme d’Alexandre Janus-Smith, il se fait passer pour un agent littéraire ou le conseiller d’une grande maison d’édition. Il jette ensuite son dévolu et sa «tapette à mouches» sur des romanciers frustrés de deuxième rayon auxquels, avant de s’éclipser, il promet monts et merveilles.Sa proie du moment : François-René (ça c’est un prénom !) Pradel, auteur de la bien-nommée «Tentation de la glissade», qui va finir par se suicider après avoir compris qu’il avait été berné par un imposteur. Mais l’épilogue réserve un ultime retournement que je ne dévoilerai pas.



Pour Iegor Gran, maître de la sotie, La Revanche de Kevin est surtout l’occasion de dépeindre un milieu littéraire où l’aigreur le dispute à la jalousie, où les préjugés ajoutent aux clichés, et où même les meilleurs éditeurs sont incapables de reconnaître un texte de Tanizaki. Au Salon du Livre de la porte de Versailles, souriez à Iegor et méfiez-vous de Kevin.


Jérôme Garcin, L’Obs, 19 mars 2015.



Sales coups éditoriaux


Iegor Gran popose une nouvelle farce carnassière, cette fois-ci dans le monde du livre.


Même si nous n’étions pas toujours d’accord entre nous, ce qui nous réunissait, c’était l’envie de rester impertinents », écrivait Iegor Gran sur le site de Libération, quelques heures après l’attentat du 7 janvier. Chroniqueur à Charlie Hebdo depuis quatre ans, il était l’un des premiers à saluer l’irrévérence et l’irresponsabilité salutaires du journal, « monument » et exception de la presse française. « Rester impertinent » semble de fait le credo de ce trublion de la littérature qui, depuis une quinzaine d’années, dézingue au vitriol tous les autres : dogmes hallucinés de l’art contemporain (caricaturés dans Ipso facto, 1998) ; bien-pensance humanitaire (O.N.G !, 2003) ou morale opportuniste du développement durable (L’écologie en bas de chez moi, 2011).


Avec La revanche de Kevin, c’est au tour du microcosme des lettres et de la presse de recevoir la grenade Gran. A croire que Truoc-nong lui laissait un goût de trop peu, qui renversait en 2003 le nom et le lustre d’un grand prix littéraire. Dans ce roman, on entre par la porte de Versailles, préchauffe du Salon du livre oblige. A peine le seuil franchi l’éclat de rire guette devant cette « queue des condamnés » impatients de « sacrifier trois heures de leur vie, et souvent leur dignité, dans de pénibles pulsations d’hypocrisie ».Nous ne sommes pourtant qu’à l’apéritif de cette « revanche » dont nul ne sortira indemne : ni François-René Pradel, écrivain en mal de reconnaissance, berné comme un bleu par la mèche rebelle et la flatterie en bandoulière d’un prétendu lecteur de la « grande maison » ; ni le ponte de l’édition, capable de « crier au génie » après avoir parcouru un manuscrit entre deux avions ; ni surtout ces messieurs de la Radio, tout entiers dévoués à l’ « immaculé sacerdoce » de la cause journalistique, mais moins cependant qu’à leur armoire à fournitures et ses tubes de colle Uhu.


D’un bout à l’autre, on s’esclaffe des trouvailles métaphoriques, formules tue-mouche et détails assassins dont Iegor Gran a le secret. On rie des mesquineries entre collègues, de la « carence pathologique de recul sur soi » des plumitifs, et bien sûr des nombreuses considérations sur le prénom de Kévin, symbole d’inculture et de beaufitude, de « grossièreté texane » et de « roublardise péquenaude », dont le malheureux qui le porte tire un motif nécessaire et suffisant de vengeance tous azimuts.Car voici venu son tour, au Kévin, ce vulgaire vendeur d’espaces publicitaires. A lui de fustiger « le manque de légèreté » ambiant et de piéger les intellectuels autorisés, dans la pure tradition du canular littéraire. Au manège de l’arroseur arrosé, Iegor Gran est bon joueur, conscient qu’il participe, d’une façon ou d’une autre, au jeu de dupes sans fin du petit milieu. Mais lui seul sait aussi qui arrosera le dernier. Amateur d’inversions et de doubles fonds, comme le révélaient déjà le Truoc-nong et Thriller, il sait qu’un masque peut absorber celui qu’il dissimule et que rien ‘est plus réversible qu’une partie de poker. Et c’est ainsi qu’il distille en pied de page une discrète et basse tension : des notes évoquent une enquête de police. Nous n’en savons rien, sinon qu’elle est ultérieure au récit. Ironiques, souvent, maintenues à distance sous leur filet noir, les notes attendent leur tour, comme le point de côté du fou rire.


Camille Thomine, Le magazine littéraire, avril 2015



La virevolte des identités


Dans un Salon du livre, l’écrivain François-René Pradel rencontre un certain Alexandre Janus-Smith, lecteur pour une maison d’édition prestigieuse, et lui remet son nouveau manuscrit. Enthousiasme du lecteur, qui lui promet une publication en fanfare. Puis rien ne vient. Pradel, appelant l’éditeur, découvre qu’il n’emploie aucun Janus-Smith, ou plutôt, devrait-on dire, aucun Alexandre ? car tout dans cette affaire est histoire de prénom, l’imposteur portant celui de Kevin, célèbre marqueur d’une plouquerie qui est un péché irrémissible dans le -milieu auquel s’attaque ici -Iegor Gran. Lequel Kevin, qui occupe un poste subalterne dans une radio et désespère de s’élever, a décidé de jouer ainsi avec les nerfs de ceux qui, pense-t-il, l’oppriment.


« Qui joue avec qui ? » est au demeurant la moindre des questions que se pose le lecteur de ce roman retors, où le doute progresse avec l’intrigue, dans une multiplication de surprises, de coups de théâtre, une virevolte des identités et des rôles.Iegor Gran est un romancier qui n’a pas peur du roman et sait en tirer tous les plaisirs possibles. L’amusement et le dégoût se mêlent délicieusement, sous le règne d’une ambiguïté sarcastique, par la magie de laquelle, tout le monde se moquant de tout le monde, on finit par se sentir aussi ridicule que ceux dont le livre -paraissait faire la satire. Revanche tous azimuts de la liberté d’esprit sur la pesanteur universelle qui donne à celle de Kevin, toute misérable qu’elle soit, une grandeur insolite.


Le Monde des Livres, Florent Georgesco, 3 avril 2015



Dynamiteur des apparences


Ne dites pas à Iegor Gran qu’il est russe. Que Iegor Siniavski, fils d’un célèbre dissident, arrivé en France avec sa famille à 8 ans, le soit est un fait, qu’il ne conteste pas. Mais ce qui s’est passé ensuite relève de la fabrication d’un écrivain français, et « russe » est un mot trop lourd de fantasmes pour ne pas écraser ce qu’il recouvre. C’est d’ailleurs sans la moindre trace d’accent que, attablé dans un café parisien, le romancier justifie son choix de signer ses livres d’un nom (celui de sa femme) qui, malgré le prénom, n’évoque ni la célèbre âme russe ni aucun exotisme identifiable.« Dès que les gens apprennent mon origine, que je ne cache pas, ils voient des influences russes partout dans mes livres, ils ne peuvent s’empêcher de me parler de Gogol. Si j’étais né au Japon, on verrait le mont Fuji à chaque page ! Or il n’y a absolument rien dans mon travail qui rappelle la Russie. » Il précise, sur le ton mesuré, courtois, discrètement ironique qu’il n’abandonnera pas de toute la conversation, même quand il faudra revenir sur son enfance moscovite, sur le communisme, le goulag, la violence des arrachements, l’exil : « Je suis très attentif à éviter les pièges que cette origine me tend. Je me souviens que, dans un roman, j’ai hésité à employer le mot "stakhanoviste" de peur que les gens ne disent : "Il exagère ! Il fait du folklore !"»


L’ingénieur qu’il est même s’il a rapidement renoncé à exercer préférerait sans doute mettre en formule le facteur x qui opère dans ses livres, naissance lointaine, dictature et dissidence multipliant le facteur français, pour montrer la société contemporaine sous les angles les plus inattendus. La Revanche de Kevin, son onzième roman, avec sa construction en abyme - on n’ose dire en poupées russes - démontant à mesure toute vérité apparente, renouvelle ainsi le genre satirique par une déformation quasi fantastique, où il trouve sa seule vérité solide. Comme dans ses livres antérieurs, y compris Vilaines pensées (Les Echappés, 2014), le recueil de ses chroniques de Charlie Hebdo (« Un lieu d’une liberté inouïe », dit-il simplement, encore tétanisé par l’irruption de la tragédie dans le monde de la fantaisie et de l’amitié), il lézarde, à travers les manoeuvres inutiles de son héros, porteur d’un prénom qui le met à l’écart du milieu littéraire qu’il voudrait dominer, le décor où nos mensonges sur nous-mêmes nous font vivre. Des pantins aux contours flous, changeants, s’agitent au milieu de cartons-pâtes, enragés ; leur panoplie d’êtres civilisés, forcément ouverts, gît à leurs pieds pendant qu’ils dévorent le jeune Kevin. Lequel n’aspirait qu’à une chose : devenir aussi féroce qu’eux. « Je parle des petites passions, explique Iegor Gran. La ¬petite ambition dont on n’a pas les moyens. Le petit méchant complexe. La petite manipulation. Le réel comporte des ficelles comiques ou fantastiques. Il est indispensable de les tirer. On ne voit pas toujours que beaucoup de choses, dans la vie sociale, sont fondées sur des impulsions totalement irrationnelles. Moi, il se trouve que je le vois. » L’Union soviétique de son enfance



Comment apprend-on à voir ce qu’on voit, selon le mot de Péguy ? Iegor Gran répond par le passage constant du romanesque le plus joyeusement échevelé à l’observation la plus aiguë. Son mouvement naturel est de faire un détour par la fable pour revenir à ce qu’il a sous les yeux, dans lequel on retrouve l’éloignement et, il faut bien le reconnaître, la Russie. La sienne, en l’occurrence, non celle des clichés : l’Union soviétique de son enfance. Celle de son père, Andreï -Siniavski (1925-1997), critique littéraire et écrivain, auteur de Récits fantastiques (parus en 1958 en France) qui lui valurent, entre autres, d’être condamné en 1966, avec son confrère Youli Daniel, à la déportation pour « antisoviétisme » - « le prix de la métaphore », commentera-t-il. Iegor Gran avait 9 mois à son ¬arrestation, 7 ans à son retour. Il ne l’a vu qu’une fois durant ces années, dans la maison près du goulag où les prisonniers pouvaient, une fois par an, recevoir leur famille. « J’avais 3 ans, raconte-t-il. C’est un de mes plus vieux souvenirs. Il y a une table, deux tabourets, un lit et le prototype même de l’ampoule soviétique pendant au-dessus de la table - 200 watts au moins, pas une zone d’ombre. Et moi je vois ce barbu que je trouve à la fois sympathique et pas sympathique. Je ne sais pas comment le gérer. C’est un inconnu, simplement. Je reste là 10 minutes. »



L’enfant, à Moscou, découvre la littérature, commence à écrire de petites histoires, sous l’influence des Aventures du baron de Münchhausen - « Un éblouissement, qui dure toujours » -, affronte sa grand-mère maternelle, à qui il a fait lire ses textes, dont elle lui dit un jour : « Ça n’a aucun intérêt. Ce qui est intéressant, c’est de décrire le quotidien des gens. »« C’était une communiste, une réaliste convaincue, s’amuse-t-il aujourd’hui. D’ailleurs, elle ne pouvait pas blairer mon père. Il était sur le mauvais chemin. » Lui aussi donc, écrivain de 6 ans qui, sans le savoir, entrait dans la grande querelle esthétique de l’ère soviétique, en prenant spontanément le parti de l’imagination auquel appartenait son père, et cette forme puissante de dissidence qu’était le dynamitage des apparences - le « réel » des autorités - par le conte.Un jour de 1972, « la vraie aventure commence » : son père est libéré. « C’est une journée incroyable. Il y a un climat de confiance qui s’installe dans le quart d’heure. Je lui montre mes jouets, mes choses les plus secrètes. » Son père « essaie de rattraper le temps perdu » en lui lisant des livres. Et, quand il découvre ce que son fils écrit, il réagit bien sûr à rebours de la grand-mère réaliste socialiste. « Il trouve ça très amusant, et il m’encourage à continuer, à inventer toujours plus. » Ce qu’il fera jusqu’à l’adolescence, en France désormais, mais toujours en russe, son père n’ayant jamais appris le français. A quoi cela aurait-il servi s’il n’avait pu le lire ?


« Et puis, j’ai fini par me dire : "C’est complètement crétin, je ferais mieux de m’occuper des jeunes filles." » Il recommencera à écrire, en français cette fois, quand Andreï Siniavski, atteint d’un cancer, sera sur le point de mourir. Ce sera Ipso facto, son premier roman. « Il allait me quitter en étant persuadé que j’avais gâché ma vie, dit-il. J’ai compris que je devais aller vite, ce que j’ai fait, mais pas assez pour qu’il me lise. Ma fille est née la même année, il ne l’a pas connue non plus, c’est un autre regret. Il n’en a vu que l’échographie. Je ne suis pas sûr qu’il ait bien compris de quoi il s’agissait. Il était resté un homme d’un autre temps. »C’est ainsi qu’on se retrouve écrivain français, russe par le souvenir, mieux armé qu’un autre peut-être pour voir les ridicules, la pacotille dont vit une société, même quand elle n’a rien à voir avec le cauchemar froid du communisme réel. Les pantins de La Revanche de Kevin sont-ils si différents de ceux qui s’agitaient autour de Siniavski et Daniel à leur procès ? Oui, bien sûr. Mais il n’est pas nécessaire d’user du philtre de l’imaginaire russe, ou de replonger à chaque texte dans l’histoire extraordinaire dont on est le rejeton, pour les jeter dans la lumière, à nu, tels qu’ils sont, tels que nous sommes - monstrueux et humains. Il suffit d’avoir mené à son terme l’aventure commencée à Moscou, jadis, quand on racontait des histoires qui déplaisaient à sa grand-mère. Un terme qui s’appelle ¬littérature, ici comme ailleurs.


Florent GeorgescoLe Monde des Livres, 3 avril 2015




Vidéolecture


Iegor Gran, La Revanche de Kevin, La page blanche Iegor Gran janvier 2015

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