Depuis 1998, Jean Louis Schefer tient son journal de travail qu’il intitule Main courante. Il relate ce qu’il appelle ses « aventures de bibliothèque ». C’est une entreprise tout à fait singulière dans laquelle, dire peu de soi-même mais dire l’aventure de l’esprit dans laquelle nous poétisons le monde. écrit-il, « la vie devient la contingence du travail », entreprise que lui-même rapproche de celle de Montaigne. Le ciel peut attendre est le sixième volume à paraître. L’auteur revient longuement sur son nouveau grand sujet d’étude et de recherche : les danses macabres, en orient et en occident. Les relations...
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Depuis 1998, Jean Louis Schefer tient son journal de travail qu’il intitule Main courante. Il relate ce qu’il appelle ses « aventures de bibliothèque ». C’est une entreprise tout à fait singulière dans laquelle, dire peu de soi-même mais dire l’aventure de l’esprit dans laquelle nous poétisons le monde. écrit-il, « la vie devient la contingence du travail », entreprise que lui-même rapproche de celle de Montaigne. Le ciel peut attendre est le sixième volume à paraître. L’auteur revient longuement sur son nouveau grand sujet d’étude et de recherche : les danses macabres, en orient et en occident. Les relations de ces danses avec d’autres pratiques médiévales (danses d’église, danses des fous…) Il partage ses découvertes musicales, l’analyse de tableaux, ses lectures sur la Révolution française, la prise de la Bastille, Gide… Il réussit à faire de son érudition un récit personnel, lié intimement aux humeurs, aux saisons, à la précarité du temps et de l’existence quotidienne.
Ce volume propose à la fin un texte étonnant, une « Brève histoire de ma vie » qui retrace non seulement l’itinéraire intellectuel de Jean Louis Schefer, mais met en valeur les quelques grandes questions qui constituent la passion de son existence et de son travail : le déchiffrement des images, l’invention du corps chrétien…
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