— Paul Otchakovsky-Laurens

Trafic 116

Collectif

  • Il est revenu le temps des cinéastes anonymes par Jean-Paul Fargier
  • La salle éteinte (les voix du silence) par José Manuel Costa
  • Le cinéma au temps du corona par Mark Rappaport
  • Lettre de Barcelone par Érik Bullot
  • Retour sur Zama de Lucrecia Martel par Raymond Bellour
  • Ce que l’on ne saurait voir par Olivier Cheval
  • L’emploi du temps par Brice Matthieussent
  • Le regard analytique au prisme de l’enfance par Emmanuel Siety
  • Entretien avec Serge Daney : « Le mausolée du cinéma me fait horreur » par François Margolin
  • Les nuits du cinéma par Patrick Vauday
  • L’arche de Noé, 13 par Hervé Gauville
  • Federico par Lina Wertmüller
  • Entre nostalgie et prophétie par Piergiorgio Giacchè
  • L’espace surréaliste chez Rouch et Skolimowski par Claude Ollier

 

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.