« Au bord parfois très pentu où je me penche, je m’en vais m’aligner sur un espoir plus grand. »
Les vivres est le journal recomposé (de septembre à février) d’une disparition espérant, dans l’intervalle ouvert par la disparition, appeler une autre mesure du temps que celle du deuil. Élégiaque ou projectif, le vers passe en contrebande dans la prose, la contamine comme le souvenir d’une langue maternelle résiste à l’effacement. Images d’enfance. Mots perdus et retrouvés. Souvenirs redistribués dans le langage. Peut-être s’agit-il d’inscrire la survivance d’un lien au revers du présent...
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« Au bord parfois très pentu où je me penche, je m’en vais m’aligner sur un espoir plus grand. »
Les vivres est le journal recomposé (de septembre à février) d’une disparition espérant, dans l’intervalle ouvert par la disparition, appeler une autre mesure du temps que celle du deuil. Élégiaque ou projectif, le vers passe en contrebande dans la prose, la contamine comme le souvenir d’une langue maternelle résiste à l’effacement. Images d’enfance. Mots perdus et retrouvés. Souvenirs redistribués dans le langage. Peut-être s’agit-il d’inscrire la survivance d’un lien au revers du présent langage, et de tenter d’habiter temporairement cet intervalle comme on assemble les pièces d’un puzzle pour recomposer une figure toujours dissemblable.
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