Voici la réédition du premier roman, épuisé, d’Emmanuelle Bayamack-Tam paru en 1996.
Au milieu des sables du bush, Kéziah règne en maître sur les moins que rien : Nello, le valet de cœur subjugué, et Siri, l’idiote à la beauté radieuse. De l’autre côté du monde, une grande ville occidentale clignote de tous ses feux. Kéziah part donc en guerre contre sa misère native, contre le sort auquel on a pensé pour lui : il invente, pour s’arracher à son coin de terre sinistré, un moyen étrange et cruel. C’est Nello qui raconte. C’est Nello qui se dresse au milieu des choses dites, semblable à elles et...
Voir tout le résumé du livre ↓
Voici la réédition du premier roman, épuisé, d’Emmanuelle Bayamack-Tam paru en 1996.
Au milieu des sables du bush, Kéziah règne en maître sur les moins que rien : Nello, le valet de cœur subjugué, et Siri, l’idiote à la beauté radieuse. De l’autre côté du monde, une grande ville occidentale clignote de tous ses feux. Kéziah part donc en guerre contre sa misère native, contre le sort auquel on a pensé pour lui : il invente, pour s’arracher à son coin de terre sinistré, un moyen étrange et cruel. C’est Nello qui raconte. C’est Nello qui se dresse au milieu des choses dites, semblable à elles et sans pouvoir sur elles. Mais l’histoire finit par tracer, cahotante, son propre sillage fumeux.
« On dira seulement qu’Emmanuelle Bayamack-Tam a écrit un livre inattendu mais nécessaire puisqu’il porte à l’évidence un sentiment non répertorié à ce jour et pourtant palpable et partagé, entre la fièvre et l’abnégation, et que l’on appelle d’un étrange terme d’architecture : le rai-de-cœur. »
Réduire le résumé du livre ↑