Norma Ramón est une fantaisie sous-réaliste, outrancière mais sceptique, idiote mais paradoxale, drolatique, réfléchie – qui sait ? Le narrateur, personnage mal-aimable – mi-tueur, mi-chieur d’encre –, suit le fil d’une journée au déroulement singulier. Il fait des rencontres, voit du pays, éprouve une paire de sentiments, et aborde, au cours de ses molles et brèves péripéties, quelques thèmes d’inégale importance : l’éternel retour du presque même, la susceptibilité électroménagère de la gent inanimée, les rapports étroits liant certains politiciens aux extraterrestres, les...
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Norma Ramón est une fantaisie sous-réaliste, outrancière mais sceptique, idiote mais paradoxale, drolatique, réfléchie – qui sait ? Le narrateur, personnage mal-aimable – mi-tueur, mi-chieur d’encre –, suit le fil d’une journée au déroulement singulier. Il fait des rencontres, voit du pays, éprouve une paire de sentiments, et aborde, au cours de ses molles et brèves péripéties, quelques thèmes d’inégale importance : l’éternel retour du presque même, la susceptibilité électroménagère de la gent inanimée, les rapports étroits liant certains politiciens aux extraterrestres, les inconvénients du voyage spatio-temporel non désiré, les bénéfices de l’inexistence… Le temps prend corps, on rembobine l’espace, les fins se multiplient, la mort pose des lapins. Ironie de l’histoire, l’insaisissable Norma Ramón – personnage central qui ne se résume probablement pas à sa bégayante anagramme – était en fait présente depuis le dénouement…
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