Trafic 70

Collectif

Le futur antérieur par Raymond Bellour

Comment montrer des victimes ? par Harun Farocki

Respite : vies en sursis, images revenantes par Sylvie Lindeperg

Une mémoire chérubinique par Maël Renouard

Shirin de Kiarostami : l’« âme de l’Iran » par Youssef Ishaghpour

Retour sur Histoire(s), 1 par Jean-Louis Leutrat

Bernard-Deschamps, essai d’inventaire par Luc Moullet

Notes sur le cinéma de Luis Buñuel par Manny Farber

Jeunesse par Jeanne Rucar de Buñuel

Imagination morte substituez par Kijû Yoshida

Cette éblouissante clarté de Luis Buñuel par Marcos Uzal

Sur Nietzsche : Hitchcock fait part de sa gratitude par Avital Ronell

Laissez-moi entrer dans l’église seule par P. Adams Sitney

Bonnets noirs et bonnets blancs par Mark Rappaport

What is The Trouble with Harry ? par Hervé Gauville

À contre-jour par Pierre Léon

Correspondance autour d’un scénario par Malcolm Lowry et Margerie Bonner, Frank Taylor, Jay Leyda, Christopher Isherwood et James Agee

Feuilleter ce livre en ligne

Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.