Ti kreiz
Claude Lucas
Simon Balard et Andros Laimb sont deux écrivains aussi dissemblables dans leur pratique que dans leur existence. L’un, fantomatique employé de ministère, écrit par amour de rocambolesques histoires sans souci de les faire publier ; l’autre, auteur à succès de romans policiers et de gare, traîne l’existence désabusée d’un traître à son idéal.
Rien n’aurait dû faire se confondre les destins de ces deux-là. Rien, sinon l’extravagante disparition de Simon Balard et l’improbable enquête d’Andros Laimb pour retrouver sa trace à la demande de Leno, la femme et l’égérie de Simon, qui vont brouiller les...
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Simon Balard et Andros Laimb sont deux écrivains aussi dissemblables dans leur pratique que dans leur existence. L’un, fantomatique employé de ministère, écrit par amour de rocambolesques histoires sans souci de les faire publier ; l’autre, auteur à succès de romans policiers et de gare, traîne l’existence désabusée d’un traître à son idéal.
Rien n’aurait dû faire se confondre les destins de ces deux-là. Rien, sinon l’extravagante disparition de Simon Balard et l’improbable enquête d’Andros Laimb pour retrouver sa trace à la demande de Leno, la femme et l’égérie de Simon, qui vont brouiller les repères, transmuer la réalité en mirage et dissoudre les identités…
De la fiction considérée comme un remède à la « vraie vie » ? Non : plutôt comme la seule vraie vie, celle où l’absurde, en vous faisant perdre le nord, vous fait gagner l’Ouest et la liberté.
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La presse
Claude Lucas avait reçu le prix France Culture pour Suerte, récit de ses années de taulard dans les prisons d’Espagne et de France (édité chez terre humaine). Il vit désormais à Ouessant et continue d’écrire. Voici son premier roman, à la fois ambitieux et joyeusement bordélique. Il ne s’interdit ni les jeux de mots à deux balles, ni de merveilleux bonheur d’écriture. Dans un style foisonnant et recherché, il passe de l’expérimental au populaire, dans un déluge e mots, parfois rares, parfois inventés. Un tourbillon cosmopolite irracontable, plein de vent et de liberté, à mâcher avec gourmandise.
Anne Kiesel, Ouest France, 22 août 2010