Le Spectateur en dialogue
Bernard Dort
Choisis parmi les chroniques parues dans les Cahiers de la Comédie-Française et d’autres essais dispersés dans des publications peu accessibles, les textes aux tonalités variées qui composent Le Spectateur en dialogue poursuivent la réflexion sur le théâtre qu’a menée inlassablement Bernard Dort.
En mêlant l’humeur très libre des chroniques à la démarche plus ample d’études sur quelques auteurs (Pirandello, Genet notamment), en évoquant dans ces analyses lumineuses le travail des metteurs en scène (Strehler, Grüber, Mnouchkine, parmi les plus grands), en proposant une lecture des rapports qu’entretint avec le...
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Choisis parmi les chroniques parues dans les Cahiers de la Comédie-Française et d’autres essais dispersés dans des publications peu accessibles, les textes aux tonalités variées qui composent Le Spectateur en dialogue poursuivent la réflexion sur le théâtre qu’a menée inlassablement Bernard Dort.
En mêlant l’humeur très libre des chroniques à la démarche plus ample d’études sur quelques auteurs (Pirandello, Genet notamment), en évoquant dans ces analyses lumineuses le travail des metteurs en scène (Strehler, Grüber, Mnouchkine, parmi les plus grands), en proposant une lecture des rapports qu’entretint avec le théâtre Roland Barthes, ce recueil permet de saisir ce qu’il y avait de plus personnel dans l’expérience du spectateur que fut Bernard Dort : au théâtre, fantaisie, beauté, profondeur, vérité naissent du jeu serré toujours recommencé entre auteur, metteur en scène, spectateur, et ce qui s’échange là s’appelle aussi la vie.
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La presse
Lus ainsi, de préférence dans l’ordre chronologique de leur parution, ses livres constituent l’incomparable roman théâtral de notre second demi-siècle. « Trois paroles traversent, écrit-il, mon écriture sur le théâtre : une parole critique, une parole scientifique, enfin la parole d’un spectateur intéressé. » Le Spectateur en dialogue […] libère et proclame, sans remords ni détour, le droit, l’acquiescement à cette dernière parole, trop longtemps assourdie. L’écriture n’est plus simple commentaire sur l’œuvre et la représentation. Elle est devenue elle-même son propre théâtre. L’écrivain du même coup y trouve son salut.
Le Mensuel littéraire et poétique