— Paul Otchakovsky-Laurens

Lambeaux

Charles Juliet

Lambeaux est un récit autobiographique dans lequel Charles Juliet évoque sa mère qu’il n’a pas connue – morte de faim après huit ans d’enfermement abusif en hôpital psychiatrique – et le rôle que, malgré cette absence, ou à cause de cette absence, elle a joué dans sa vie d’homme et dans sa formation d’écrivain.
Dans un second temps, il nous relate son parcours : la famille adoptive, l’enfance paysanne, l’école d’enfants de troupe, puis les premières tentatives d’écriture, lesquelles vont progressivement déboucher sur une toute autre aventure : celle de la quête de soi. Une descente aux...

Voir tout le résumé du livre ↓

Consulter les premières pages de l'ouvrage Lambeaux

Feuilleter ce livre en ligne

 

Traductions

Arménie: Actual Art | Corée : Hyundae Munhak | Italie : Polistampa

La presse

Il est rare qu’une confession aussi intime puisse être lue sans gêne. Mais l’extrême pudeur, liée à la volonté de ne rien voiler ou transposer de Charles Juliet, et cette lente maturation affective que l’on devine avoir été la sienne, donne à son livre la fraîcheur désolée d’une parole longtemps impossible, recelée, enfin dite.


Le Monde



Tous les hommes portent en eux les larmes de leur mère, rares sont ceux qui ont la chance de pouvoir en faire un livre qui les délivrera un peu.


Lire



Poète et écrivain habité par la force du silence, Charles Juliet publie en 1995 un livre en deux parties dont l’intensité tragique bouleverse ses lecteurs : Lambeaux [P.O.L]. Ce récit autobiographique, dépouillé de tout artifice, tire sa puissance de la nudité pudique de ses mots, de l’extrême transparence de sa langue qui ouvre sur deux infinis superposés. Celui d’un amour qui put être partage entre un nouveau-né et celle qui lui donna la vie. Celui d’un amour qui n’a pu s’épanouir entre un enfant et celle qui, à force de soins et d’attention, s’évertua à le consoler de l’inconsolable. A la première, «l’esseulée», «l’étouffée», comme à la seconde, «la vaillante», «la valeureuse», l’auteur fait plus que rendre hommage. Il leur rend justice dans un cri déchirant de douleur et de reconnaissance éperdue.


Arnaud Schwartz, La Croix, décembre 2012


Et aussi

Charles Juliet Grand Prix de Littérature de l'Académie Française 2017

voir plus →