— Paul Otchakovsky-Laurens

À quoi bon encore des poètes ?

Christian Prigent

À quoi bon encore des poètes ?

Quel sens (et en particulier quel sens « social ») a encore le fait d’écrire de la poésie ?

À quoi servent ces formes peu communes, inhabituelles, inutiles ?

Que signifie cette obstination apparemment hors champ d’écrivains peu lus, d’éditeurs titubants et de lecteurs hagards ?

De quoi témoigne la poésie ?

Quel usage en faire ?

Ou plus simplement pourquoi y a-t-il ça plutôt que rien, c’est-à-dire le tout-venant qui occupe les boutiques et les tréteaux médiatiques ?

Ce petit livre pose toutes ces questions en ne ménageant...

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Traductions

Brésil : Cultura et Barbarie (Anthologie avec A quoi bon les poètes, Erreur de la nature, Salut les anciens, l’Incontenable..)

La presse

Ce sont deux tons, opposés sans pour autant s’exclure, qui sous-tendent Une Erreur de la nature : celui de la confidence, et celui, moins chuchoté, de la résistance. Les premières phrases placent cet essai sous le patronage du « je », inscrivent l’illisibilité au coeur d’une problématique personnelle, non plus réductible au désir polémique qui embrasait Ceux qui MerdRent, mais portée par une voix plus sage, et comme désireuse de céder à la confidence. Christian Prigent paraît déposer ici, dans l’écrin de cette littérature qu’il aime à visiter -Ducasse, Rimbaud, Artaud-, quelques-uns de ses plaisirs et de ses secrets : son appartenance à la compagnie des écrivains difficiles, et son rêve de pouvoir s’affranchir un jour de la pratique de l’écriture -ce fameux renoncement si cher à Blanchot. Une confession qui ne se départit pas d’une certaine volonté d’en découdre avec soi-même aussi bien qu’avec les autres, et d’expliquer, en saluant Raymond Roussel, comment il a écrit certains de ses livres, comment il a commis certaines erreurs, et donné de mauvais conseils (deux titres de l’ultime chapitre).


Mais à côté de cette manière douce, on oserait même dire tendre, s’élève la voix du combattant, du résistant qui entend continuer à dire « non à l’horriblement fadasse poésie subjective» et à écrire «contre ce qui nous voue à la stupidité meurtrière du monde ». Une nouvelle démonstration de résistance qui ne sera pas la dernière puisque résister « est toujours, est plus que jamais, à l’ordre du jour ».


Didier Garcia, Le Matricule des Anges


Agenda

Mardi 27 juin
Soirée P.O.L au Théâtre de La Parcheminerie (Rennes)

La Parcheminerie

23, rue de la Parcheminerie

35000 Rennes

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Mardi 27 juin
Christian Prigent, Charles Pennequin et leur Poésie sonore pour les 40 ans P.O.L à la librairie Comment dire (Rennes)

Librairie Comment dire

5, rue Jules Simon

35000 Rennes

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Et aussi

Christian Prigent, Grand Prix de Poésie 2018 de l'Académie française

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