Trafic 28

Collectif

Pour sombre par Raymond Bellour

Parabole avec éléments manquants par Jonathan Rosenbaum

L’or et le miel par Gilberto Perez

Trying to kiss the moon par Laura Mulvey

Deux lettres à propos de Pain Is... par Stephen Dwoskin

Lord of the Frames : Kurt Kren par Peter Tscherkassky

David Cronenberg, la petite politique des horreurs par Pascal Couté

Raoul Walsch : « C’était une grosse pointure » par Manny Farber

Dans un miroir, obscurément par Patrice Rollet

La phase James Dean par Joao Bénard da Costa

Raoul Walsh et moi par Louis Skorecki

Correspondants de guerre par Pierre Léon et Sylvie Pierre

Les couleurs de l’Histoire par Laura Laufer

Aperçu Raoul Walsh par Jean-Claude Biette

India par Roberto Rossellini et Jean L’Hôte

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Revue de cinéma
fondée par Serge Daney

Nous nous trouvons à un moment où, de plus en plus, nous parlons d’images. Tantôt modernes (« nouvelles images », images de synthèse), tantôt archaïques (mythologiques, religieuses, picturales). Et parmi ces images, il y a celles du cinéma.

Les images du cinéma sont très précieuses parce qu’elles constituent pour deux ou trois générations de par le monde une véritable archive de souvenirs, un trésor d’émotions stockées et aussi une usine à questions. Le temps est venu de se servir du cinéma pour questionner les autres images – et vice versa.

Trafic veut retrouver, retracer, voire inventer les chemins qui permettent de mieux savoir, dès aujourd’hui, « comment vivre avec les images ». La revue est ouverte à tous ceux qui ont l’image comme première passion, le cinéma dans leur bagage culturel et l’écriture comme seconde passion. Sans exclusive et pas seulement en France. Il est essentiel de restituer cette autre « actualité » qui est celle des autres pays et des autres cultures du cinéma. C’est pourquoi nous demanderons à un certain nombre d’amis étrangers (de New York à Moscou) de jouer ce rôle d’informateurs, voire de poser des questions ailleurs.