Cité de mémoire
Entretien avec Alexis Pelletier
Claude Ollier
À l’origine de ce livre écrit à partir de quatorze entretiens réalisés sur plus d’un an et demi, la volonté d’Alexis Pelletier de réfléchir, sur la matière de l’écrit et sur son développement dans l’œuvre de Claude Ollier. Récit, aventure, voix, corps, rythme et souffle, tels furent, parmi d’autres, les mots de départ de cette investigation au sein d’une entreprise commencée quarante années plus tôt. Et si à aucun moment ce livre ne prétend mettre en place une conception universelle du travail de l’écrivain ni théoriser la narration ou les rapports existant entre la vie et l’œuvre, il...
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À l’origine de ce livre écrit à partir de quatorze entretiens réalisés sur plus d’un an et demi, la volonté d’Alexis Pelletier de réfléchir, sur la matière de l’écrit et sur son développement dans l’œuvre de Claude Ollier. Récit, aventure, voix, corps, rythme et souffle, tels furent, parmi d’autres, les mots de départ de cette investigation au sein d’une entreprise commencée quarante années plus tôt. Et si à aucun moment ce livre ne prétend mettre en place une conception universelle du travail de l’écrivain ni théoriser la narration ou les rapports existant entre la vie et l’œuvre, il permet de prendre une plus large et plus profonde mesure de l’importance aujourd’hui de Claude Ollier, de ce qu’est la littérature contemporaine, de ses implications et de ses enjeux.
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La presse
C’est donc avec circonspection et retenue qu’il accepte de répondre aux questions d’Alexis Pelletier, considérant la littérature, non pas en théoricien, mais en praticien. D’ailleurs, il se dit, à plusieurs reprises, « artisan », ne se considère pas comme un « écrivain » et répugne à utiliser, à son propos, le mot « œuvre ». Il s’en tire, ou croit s’en tirer, en parlant de son « travail », laissant à ses admirateurs le choix du terme qu’ils préfèrent.
Dans cette longue conversation avec un interlocuteur attentif et savant, il débrouille lentement, modestement, ce travail, comme on le ferait d’un écheveau de laine, avec le fil langage, le fil souvenirs, le fil musique, le fil inconscient.
La Quinzaine littéraire, juillet 1996