— Paul Otchakovsky-Laurens

Chronique des guerres occitanes

Claude Delmas

C’est au cœur inouï de cet été qu’éclatèrent, dans le Sud, les guerres occitanes, forçant le narrateur à abandonner les capitales plus ou moins insouciantes du Nord, à abandonner sa famille, son travail, ses amours.

Guerres innommables. Guerres larvées, ratées, achevées aussitôt qu’officiellement amorcées et toujours recommençantes.

Ayant fait fuir femme et enfants dans l’île natale scandinave, le narrateur file tout droit vers le Sud pour prendre, dans un bourg de montagne dont la population mâle s’est volatilisée, le commandement d’une section composée de vingt hommes de troupe spécialistes de la guerre...

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La presse

Guerres de position, de nerf, d’attente et de solitude, « les guerres occitanes » sont au-delà de l’espoir de l’aventure, au-delà du temps ? Et le narrateur habite le paysage, s’y dissout peu à peu, trouvant dans cet état d’exception une sérénité nouvelle, un point d’éternité. Un beau texte sobre et limpide.


Télérama, 7 septembre 1983


Ce que Claude Delmas découvre ici avec une grande économie de moyens, c’est la fragilité de toute immobilité, lorsque les hommes ne peuvent plus trouver dans leur environnement immédiat de quoi nourrir leur existence. Alors, « l’imaginaire tend à devenir réel et la réalité commence dans le rêve… »


Le Soir, 8 octobre 1983