— Paul Otchakovsky-Laurens

Quelque chose de très doux

Colette Deblé

C’est une histoire d’amour. Elle et lui sont dans un jardin. Ils s’exposent : elle à lui, et lui à elle. Il fait ce qu’on ne dit pas. Elle dit ce qu’on fait sans le dire. Les mots sont les lèvres des sons, les gestes des images, les sexes du plaisir. Mouvement toujours répété, toujours nouveau, mouvement immobile. Dire ce qu’on fait, faire ce qu’on dit, n’est-ce pas tenter de mettre l’amour au lit du livre ?

 

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La presse

Quelque chose de très doux se présente comme un conte philosophique d’aujourd’hui, aussi libre qu’il est engagé, dont l’auteur-femme décrit ce qu’elle ne voit pas, dans l’idée fascinante de ne pas le voir, et pour, ce faisant, ne pas l’effacer. « Quand je vois, j’oublie tout. »


L’Humanité, 11 mai 1990