Un quartier, deux amis, Serge et Jean. Serge travaille dans une petite usine, Jean s’occupe d’un lieu culturel, l’Atelier. Deux jeunes femmes, Anaïs et Lise. Anaïs se prostitue, Lise donne des cours de formation permanente. Serge, Jean, Anaïs et Lise s’aiment et se désirent, ils font en même temps l’apprentissage de la brutalité du réel, des limites de l’amitié, et du pouvoir parfois bon, parfois destructeur, des mots. A travers leurs passions et leurs déchirements, ils se confrontent au monde, y prennent part, et butent sur une interrogation simple et ravageante : qui s’en sort et à quel prix.
Écrit dans une langue ferme et sans apprêt, ce roman est celui de l’insécurité d’être et de l’évidente fraternité.
Le Magazine Littéraire
Un Paris lumineux et serein, offert, traversé par un fleuve qui régalent les péniches ; quiétude extrême face aux tempêtes intérieures, décor immuable quand, au fond de soi, tout s’écroule. Écrivant comme le miroir qui accueille ce qu’on lui montre et qui jamais n’en porte la moindre trace. Laissant le lecteur seul pour accompagner la dérive. Noire histoire sous un ciel blanchi par l’été.
Mais belle. Pas désespérée, non ; prodigieusement vraie seulement. Et menée de plume de maître.
La Croix