— Paul Otchakovsky-Laurens

Fairy queen

Olivier Cadiot

Invitation à déjeuner chez Gertrude Stein, pour celle qui, Fairy queen ou Super sœur, ne stocke rien, à la différence de certains, Robinson par exemple, ce bavard des livres précédents. Robinson qui, tout seul dans son île, passe son temps à imaginer que tout compte, que chaque chose compte et qu’il faut la garder, qui passe son temps à calculer le taux d’abandon de chaque endroit pour savoir s’il peut y habiter un peu abandonné, mais pas trop. Non, plutôt l’imagination, vitesse et ralentis, plutôt passer au neuron’art, au vocal-en-relief art. Au théâtre direct-brut. « On trouvera un nom plus tard, vaut mieux dire tout simplement Ce sont des...

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Traductions

Italie : Edizioni B.A. Graphis

La presse

La phrase de Cadiot, c’est celle de Proust qui aurait fusionné avec celle, malade, du Henry James des Ailes de la colombe : un désir de totalité et de simultanéité, d’une pluralité de mouvements (spatiaux, temporels), de sensations, de réflexion. Elle brasse tout : les images, les sons, les idées, les rêves, le réel. Aussi mutante que le texte lui-même, roman composé de strophes où se cache un poème en anamorphose.


Nelly Kaprièlan, Les Inrockuptibles, 13 novembre 2002


Il faut lire le livre avant tout pour cela, pour ces moments de lâcher prise où, profitant de cinq ans d’entraînement intensif, l’écrivain prend un plaisir manifeste à ne plus se retenir simplement écrire, vagues après vagues, longs paragraphes de pure ductilité syntaxique, plasticité jouissive de la pensée ressentie dans ses sensations, son déroulé.


Xavier Person, Le Matricule des Anges, novembre-décembre 2002


Et aussi

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Olivier Cadiot, Fairy queen, Olivier Cadiot lit "Fairy Queen". Extrait.