— Paul Otchakovsky-Laurens

L’ Enfer

Prix du Livre Inter 1986
Prix Femina 1986

René Belletto

Parfois, on se sent comme loin de sa vie. Si loin qu’on pense même à...

Michel Soler, seul dans une ville déserte et terrassée par l’été, en est à ce point d’éloignement. Désespérément disponible, et prêt à tout...

Et soudain TOUT lui arrive.

Un destin mauvais fait apparaître sur sa route des hommes et des femmes également fatals – et un enfant, diabolique et adorable... Et ce destin mauvais le jette au cœur d’un mystère humain et inhumain, au cœur d’une machination de terreurs, de violences, de morts et d’amours qui sont de ce monde, et qui n’en sont pas.

C’est pour Michel Soler...

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Traductions

Allemagne : Rowohlt | Brésil : Nova Fronteira | Corée : The Open Books | Danemark : Per Kofod | Espagne : Circe | Israël : Zmora | Italie : Bompiani | Portugal : Quetzal | Roumanie : Leda-Corint | Roumanie : Nemira | Russie : Lutetia Rossica | Russie : Fluide | USA : Mercury House

La presse

Ce noir voyage dans le brasier des âmes serait probablement monotone, n’était la belle imagination littéraire de René Belletto, son insolente liberté d’écriture, cette manière de jouer avec les mots, de les chauffer à blanc, eux aussi, pour festonner de fantaisie sa sombre toile.


Le Monde



L’Enfer ressemble à un exorcisme humoristique avec codes et éclats de rire grinçants.


Les Nouvelles Littéraires



Un livre à la charnière des genres où les mots grincent. […] Et le rire désosse le pseudo-drame, à la façon d’un poulet rôti, avec l’outrance des phrases par lesquelles le romancier pousse les expressions à leur terme et les fracasse. […] La caricature boursoufle les chevilles de la rhétorique du roman noir. […] Pas de littérature sans critique de la littérature. Concertée, et avec ses indépendances intuitives, elle se glisse dans la réalité et la conforme à son délire. Jusque hors du roman.


Libération



Prenez Michel, le narrateur, ex-pianiste, journaliste musical épisodique, et auteur d’un livre génial et confidentiel sur « Les fugues de Bach », faites-lui rencontrer la femme de sa vie, une inconnue à l’œil fatigué, dans un bar où elle refuse de lui parler, dépêchez un ex-pompier norvégien et géant pour le sauver du gaz et des barbituriques : vous n’aurez que l’écume de l’histoire. Il faut y ajouter un petit garçon adorable à vue perçante, un kidnappeur armé, une stoppeuse nommée Anne, un colonel paralysé, un couple de pharmaciens boliviens et milliardaires, un petit garçon aveugle, un pianiste de génie, ventripotent et amputé de l’index de la main gauche, un privé trop galant… Remuez, autour d’une sombre histoire de kidnapping et de faux numéro de téléphone, faites rebondir n’importe comment, saupoudrez largement d’amours torrides […] Vous aurez alors un vague aperçu de ce roman parfaitement délirant où il est beaucoup question de musique, d’écriture et d’ophtalmologie. Accessoirement de folie et de mort. Et surtout d’aventures, d’amours er d’humour.


Les Échos

Vidéolecture


René Belletto, L’ Enfer, L'Enfer - Apostrophes - 1986