Dans un entretien, Charles Reznikoff déclarait : « Je vois une chose. Elle m’émeut. Je la transcris comme je la vois. Je m’abstiens de tout commentaire. Si j’ai bien décrit l’objet, il y aura bien quelqu’un pour en être ému, mais aussi quelqu’un pour dire “Mais, Bon Dieu, qu’est-ce que c’est que ça ?” Peut-être les deux ont-ils raison. » Telle est, très précisément, la situation que Le Musicien met en scène. Ils sont deux : Jude Dalsimer, pour qui sa musique est toute sa vie, pour qui tout est matière à écrire de la musique et son ami, le narrateur, que la musique de Jude...
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Dans un entretien, Charles Reznikoff déclarait : « Je vois une chose. Elle m’émeut. Je la transcris comme je la vois. Je m’abstiens de tout commentaire. Si j’ai bien décrit l’objet, il y aura bien quelqu’un pour en être ému, mais aussi quelqu’un pour dire “Mais, Bon Dieu, qu’est-ce que c’est que ça ?” Peut-être les deux ont-ils raison. » Telle est, très précisément, la situation que Le Musicien met en scène. Ils sont deux : Jude Dalsimer, pour qui sa musique est toute sa vie, pour qui tout est matière à écrire de la musique et son ami, le narrateur, que la musique de Jude n’émeut pas du tout.
Sur fond d’Amérique en crise, à l’époque de la Grande Dépression (chômage, misère, difficile intégration des immigrés, notamment des Juifs), Le Musicien retrace – de Hollywood, où il gagne sa vie comme aide-scénariste, à New York où il revient après avoir perdu son emploi – la vie d’un créateur voué à l’indifférence, l’incompréhension et la solitude.
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