Le Salaire du zappeur
Serge Daney
Les textes de ce recueil ont été publiés entre septembre et décembre 1987 par Libération et réunis une première fois en volume dans la collection Ramsay poche cinéma en 1988.
« Cent jours durant, un critique de cinéma, journaliste à Libération, a regardé six chaînes de la télévision française, et s’est baigné plutôt deux fois qu’une dans leurs fleuves d’images et de sons ». Ce qui le motivait ? Une « certaine perplexité » quant à l’état du cinéma – et de la critique de cinéma – et une réelle...
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Les textes de ce recueil ont été publiés entre septembre et décembre 1987 par Libération et réunis une première fois en volume dans la collection Ramsay poche cinéma en 1988.
« Cent jours durant, un critique de cinéma, journaliste à Libération, a regardé six chaînes de la télévision française, et s’est baigné plutôt deux fois qu’une dans leurs fleuves d’images et de sons ». Ce qui le motivait ? Une « certaine perplexité » quant à l’état du cinéma – et de la critique de cinéma – et une réelle curiosité quant à celui de la télévision. Ces textes sont ceux d’un « frontalier » sans cesse en voyage entre « sa patrie d’origine (le cinéma) et ce continent étrangement peu connu et encore moins commenté qu’est la télévision. »
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Traductions
Espagne : Shangrila
La presse
Prodigieusement fin, écrivain toujours, drôle et visionnaire, il se moquait des truismes comme de sa première télé. C’était pour mieux nous offrir, en un bouquet d’intelligence, des vérités éternelles : « Il ne lui reste qu’à être ce qu’elle est depuis toujours ; une technique de simulation qui a, certes, sa vérité mais qui n’a pas le droit de se substituer à la vie des gens (excepté, bien sûr, ceux qui ne vivent que de simulacres). Un jour la télé saura qu’elle est une grande perverse. »
La Cité, 29 juillet 1993