Sur l’île de Batz, dans le Finistère, deux innocents, Ann et Abel, se rencontrent et font l’échange du mystère de leur vie. On voudrait comprendre ce qu’il s’est passé là-bas pendant sept jours, comment le drame s’est noué, qui sont les responsables.
Mais la quête des coupables mène inexorablement à l’innocence.
Comme si l’innocence, c’était tout ce qui restait à comprendre une fois l’affaire élucidée, une fois passé le dénouement. Comme si chacun d’entre nous, avant de comprendre, avant de juger, avait à s’expliquer avec l’innocence perdue.
Avec cette histoire chargée de symboles, dans laquelle le héros porte le prénom de l’innocence – Abel – qui se déroule en six jours, le temps que prit Dieu pour la création du monde, l’auteur, Frédéric Boyer nous offre une parabole de la toute-puissance de l’amour absolu sur fond d’énigme policière dans un style janséniste.
L’Express, 31 août 1995
[…] Frédéric Boyer nous remène sur ces sentiers d’un amour qui puise toute sa force dans l’humilité, dans la volonté de comprendre l’autre en ce qu’il nous déroute.
La Croix, 28 août 1995