On a des listes.
On nous les cache.
J’ai passé ma vie à les chercher.
Popeye dirait c’est une image.
On passe toute sa vie à chercher ce qui n’existe pas.
On court à rebours derrière celles et ceux qui ont disparu.
On se croit toujours victime d’un complot.
Tous à nos trousses.
Surtout les blondes qui donnent le vertige.
Et d’autres allégories par ordre alphabétique :
la Critique, les Ecoles, la Famille, l’Organisation, les Patrons, la Police…
Je veux ici justifier mon existence décousue.
Pas une fable mais un combat obscur et déloyal.
On voudrait accélérer les forces de l’oubli.
Ma vie est un roman qui rend...
Voir tout le résumé du livre ↓
On a des listes.
On nous les cache.
J’ai passé ma vie à les chercher.
Popeye dirait c’est une image.
On passe toute sa vie à chercher ce qui n’existe pas.
On court à rebours derrière celles et ceux qui ont disparu.
On se croit toujours victime d’un complot.
Tous à nos trousses.
Surtout les blondes qui donnent le vertige.
Et d’autres allégories par ordre alphabétique :
la Critique, les Ecoles, la Famille, l’Organisation, les Patrons, la Police…
Je veux ici justifier mon existence décousue.
Pas une fable mais un combat obscur et déloyal.
On voudrait accélérer les forces de l’oubli.
Ma vie est un roman qui rend coup pour coup.
Ma vie c’est la mémoire des autres, de chaque personne vouée à disparaître.
verts champs de moutarde de l’Afghanistan
Cette histoire rocambolesque a pour fil conducteur la recherche obsessionnelle d’ossements que mène un bourreau assoiffé de vengeance.
Sa quête le mène des steppes sibériennes à l’Italie, de l’Afghanistan à la Savoie, des Indes à Tanger et de Venise à Sfax et lui fera rencontrer, entre autres, un cavalier hydropique, un marchand de vin de moutarde, des nageurs en grand deuil, des fourmis sacrées, un recenseur de rats, un comte qui est plutôt un laissé pour comte, des trafiquants de sirop, une rhabilleuse, une effeuilleuse, un marais peu bavard et les cheveux de Cyd Charisse.
On découvre dans ce livre un nombre relativement important de dentistes et autres médecins du passé et du présent, divers artistes, plusieurs peuplades aux mœurs stupéfiantes, et des péripéties époustouflantes qui tissent des labyrinthes réels et imaginaires où le lecteur fasciné se perdra pour son plus grand plaisir.
Réduire le résumé du livre ↑
« Un livre qui est une longue interrogation sur l’acte de l’écriture, sur la situation de celui qui entreprend, sur son malaise. Un livre qui avance comme une dérive à la fois douloureuse et libératrice, tant il est vrai que le mot livre conjugue à la fois les verbes se livrer et se libérer.
Le lecteur pourra être surpris, dérouté, gêné même par ce texte dont le narrateur est un écrivain qui couche sur le papier ses doutes, ses angoisses, ses passions, ses conpulsions, ses rencontres charnelles : un écrivain qui "voit" dramatiquement disparaître quelques-unes de celles qu’il croise. [...]
Dans ce dernier livre de Frédéric Boyer s’entremêlent en effet un travail stylistique qui met l’écriture au plus près de la parole, voire de l’interrogation intérieure, une méditation sur Dieu - sur la fragilité divine - et les rapports que nous entretenons avec lui, et enfin l’histoire d’un écrivain qui nous entretient de son étrange parcours et de ses amis [...]. »
La Croix, 28 juin 1998.