« Langues à vif, dialectes oubliés, latin animal, grec de cirque, patois en perdition ou néologismes jaillissants : le langage de Valère Novarina est singulier. Du Discours aux animaux à L’Origine rouge, du Drame de la vie à L’Opérette imaginaire , il donne à voir le verbe théâtral comme substance charnelle, parfois douloureuse, souvent comique. Que voit-on sur scène ? Les acteurs chutent.
Souffrent-ils vraiment ? La passion qui s’offre devant nous est-elle celle de l’acteur ou du langage ? La parole est-elle notre matière véritable – comme le bois pour Pinocchio ? Sommes-nous en mots comme les...
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« Langues à vif, dialectes oubliés, latin animal, grec de cirque, patois en perdition ou néologismes jaillissants : le langage de Valère Novarina est singulier. Du Discours aux animaux à L’Origine rouge, du Drame de la vie à L’Opérette imaginaire , il donne à voir le verbe théâtral comme substance charnelle, parfois douloureuse, souvent comique. Que voit-on sur scène ? Les acteurs chutent.
Souffrent-ils vraiment ? La passion qui s’offre devant nous est-elle celle de l’acteur ou du langage ? La parole est-elle notre matière véritable – comme le bois pour Pinocchio ? Sommes-nous en mots comme les pantins sont en bûches ? Sommes-nous les jouets de ce que nous entendons ? Comment se développe et s’explique dans l’espace, comment se déplie le tissu respiré du langage ? Comment le spectateur se souvient-il de
l’envers des mots et toujours du négatif de la scène précédente ? Pourquoi l’acteur entre-t-il ? Que voit-on dans le langage ? Rien ? Toutes les choses ? Est-il notre chair ? Est-il la matière même ? Le langage est-il l’Acteur de l’Histoire ? Retournant sur les lieux de l’Origine rouge, Valère Novarina poursuit et précise sa recherche d’un théâtre où le spectateur et l’acteur seraient agis par la force « hallucinogène, salvatrice et terrifiante » des mots – et où sur scène, par instants, la parole se verrait. » Pierre Notte
La Scène, la nouvelle pièce de Valère Novarina qui devait être montée cet été au festival d’Avignon, sera jouée au mois de novembre au théâtre de la Colline à Paris, puis tournera ensuite dans plusieurs villes de France (programme détaillé dans l’agenda de notre site ou sur celui de Valère Novarina).
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« Cet auteur culte cultive ses phrases comme des plantes carnivores qui nous font rire pour mieux nous dévorer. »
Paris Match, novembre 2003.