Valère Novarina est né en 1947 à Genève. Il passe son enfance et son adolescence à Thonon, sur la rive française du Léman. À Paris, il étudie à la Sorbonne la philosophie, la philologie, et l’histoire du théâtre. Sa première pièce, L’Atelier volant, sera mise en scène par Jean-Pierre Sarrazac en 1974. Marcel Maréchal lui commande une libre adaptation des deux Henry IV de Shakespeare, Falstafe, qui sera montée au Théâtre national de Marseille en 1976. Il reçoit le prix Ganzo de poésie pour l’ensemble de son œuvre en 2020.
Le Babil des classes dangereuses - roman théâtral - est publié chez Christian Bourgois en 1978 ; La Lutte des morts, en 1979.
Les Éditions P.O.L publieront successivement : Le...
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Valère Novarina est né en 1947 à Genève. Il passe son enfance et son adolescence à Thonon, sur la rive française du Léman. À Paris, il étudie à la Sorbonne la philosophie, la philologie, et l’histoire du théâtre. Sa première pièce, L’Atelier volant, sera mise en scène par Jean-Pierre Sarrazac en 1974. Marcel Maréchal lui commande une libre adaptation des deux Henry IV de Shakespeare, Falstafe, qui sera montée au Théâtre national de Marseille en 1976. Il reçoit le prix Ganzo de poésie pour l’ensemble de son œuvre en 2020.
Le Babil des classes dangereuses - roman théâtral - est publié chez Christian Bourgois en 1978 ; La Lutte des morts, en 1979.
Les Éditions P.O.L publieront successivement : Le Drame de la vie, (1984 ) ; Le Discours aux animaux, (1987) ; Théâtre (L’Atelier volant, Le Babil des classes dangereuses, Le Monologue d’Adramélech, La Lutte des morts, Falstafe),1989 ; Le Théâtre des paroles (Lettre aux acteurs, Le Drame dans la langue française, Le Théâtre des oreilles, Carnets, Impératifs, Pour Louis de Funès, Chaos, Notre parole, Ce dont on ne peut parler, c’est cela qu’il faut dire (1989) ; Vous qui habitez le temps (1989) ; Pendant la matière (1991) ; Je suis (1991) ; et deux adaptations pour la scène du Discours aux animaux : L’Animal du temps et L’Inquiétude, en 1993. Enfin, toujours chez P.O.L, Valère Novarina publie La Chair de l’homme, en 1995 ; Le Repas, en 1996 ; Le Jardin de reconnaissance, L’Espace furieux et L’Avant-dernier des hommes, en 1997, L’Opérette imaginaire, en 1998, Devant la parole, en 1999 ; L’Origine rouge en 2000.
La Lettre aux acteurs, Pour Louis de Funès ont été traduits en italien, en suédois, en anglais, en catalan et en allemand. L’Espace furieux et L’Atelier volant ont été traduits en italien ; des extraits d’autres textes ont été publiés dans des revues, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Suède, au Portugal, en Israël et aux États-Unis.
Valère Novarina a mis en scène six de ses textes : Le Drame de la vie, créé au Festival d’Avignon, repris au Festival d’Automne à Paris en 1986 ; Vous qui habitez le temps, créé au Festival d’Avignon, repris au Festival d’Automne en 1989 ; Je suis, créé au Théâtre de la Bastille, en 1991, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris ; La Chair de l’homme, créé en juillet 1995 au Festival d’Avignon ; Le Jardin de reconnaissance créé en mars 1997 au Théâtre de l’Athénée à Paris ; L’Origine rouge créé en juillet 2000 au Festival d’Avignon. Il a peint de grandes toiles pour chacun de ces spectacles.
Il a réalisé deux émissions pour l’ Atelier de création radiophonique de France Culture : en 1980, Le Théâtre des oreilles, et en 1994, avec Roséliane Goldstein, Les Cymbales de l’homme en bois du limonaire retentissent.
André Marcon a créé, au Festival d’Automne et au Festival d’Avignon, Le Monologue d’Adramélech (1985), Le Discours aux animaux (1986) et L’Inquiétude (1991). Ces deux dernières interprétations ont fait l’objet d’enregistrements sur disque compact, aux éditions Tristram. Claude Buchvald a mis en scène Vous qui habitez le temps, en 1994 ; elle a créé Le Repas, en 1996, L’Avant dernier des hommes, en 1997 et L’Opérette imaginaire en 1998.
À partir des années 80, Valère Novarina a intensifié ses activités de dessinateur et de peintre. Il réalise ainsi plusieurs performances où il mêle les « actions » de dessin ou de peinture, le texte, et parfois la musique ou la vidéo : « Une journée de dessin », 2 avril 1980, à la galerie Medamothi à Montpellier (455 dessins du lever au coucher du soleil) ; « Le Théâtre est vide ». « Entre Adam... », pour violon, actrice et dessinateur, 11 et 12 juin 1980, à la galerie Jacques Donguy à Bordeaux (1008 dessins de midi à l’aube) ; « Le Théâtre séparé », performance et exposition, 14 décembre 1980, Galerie Arte incontri à Fara d’Adda, Milan ; « Deux jours de dessins », performance et exposition, 12 et 13 mai 1981, à la galerie L’Ollave à Lyon ; « La chambre noire », deux jours de peinture, 17 et 18 novembre 1982, à la galerie A la limite à Dijon ; Générique performance et exposition : « V.N. dessine dans la tour saint Nicolas, à La Rochelle, les 2587 personnages du Drame de la vie », 5 et 6 juillet 1983.
À Paris, la Galerie de France a présenté trois expositions de Valère Novarina : « 2587 dessins » (1987) ; « La lumière nuit » : peintures, dessins, installation de travaux sur palette graphique (1990) et « 78 figures pauvres » (février-mars 1994).
Il a également exposé aux musées de Brou, d’Evreux, au musée Sainte-Croix à Poitiers (« L’Inquiétude rythmique », 1996) et au musée de Valence, (Valence, novembre 2001-31 janvier 2002).