En 1697, John Locke avait trouvé plein de bonnes idées pour occuper les pauvres. Il les résumait dans un bref exposé : « Que faire des pauvres ? » Aujourd’hui, réduits à une foule semi-clandestine ou noyés dans la Méditerranée, les pauvres ne semblent plus être une question. D’après Nathalie Quintane, le véritable problème des sociétés modernes, ce sont les classes moyennes. Nourri par une foultitude de documentation récente, adossé aux meilleurs auteurs, parfois abondamment cités (Nietzsche, Debord, Ballard, aussi bien que Lojkine, Huelin ou Brustier), Que faire des classes moyennes ? nous aide clairement à...
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En 1697, John Locke avait trouvé plein de bonnes idées pour occuper les pauvres. Il les résumait dans un bref exposé : « Que faire des pauvres ? » Aujourd’hui, réduits à une foule semi-clandestine ou noyés dans la Méditerranée, les pauvres ne semblent plus être une question. D’après Nathalie Quintane, le véritable problème des sociétés modernes, ce sont les classes moyennes. Nourri par une foultitude de documentation récente, adossé aux meilleurs auteurs, parfois abondamment cités (Nietzsche, Debord, Ballard, aussi bien que Lojkine, Huelin ou Brustier), Que faire des classes moyennes ? nous aide clairement à comprendre en quoi les classes moyennes concourent à l’état déplorable de la société tout entière et peut-être même du monde. Obsessions éducative et résidentielle, compréhension biscornue de ce qu’est la culture (sans parler de l’art), dépolitisation endémique... Comment une population aussi bizarre parvient-elle à se considérer comme normale, renvoyant dès lors les autres à l’anormalité ? Et si les classes moyennes étaient les seules et véritables ennemies de la démocratie ?... Un texte à la fois allègre et assassin, d’autant plus allègre qu’il est assassin ; d’autant plus assassin qu’il est allègre.
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