Ce livre pourrait trouver sa source ou son impulsion dans un constat désabusé et élégiaque du poète italien Pasolini : « manca sempre qualcosa ». Il manque toujours quelque chose. Il n’était d’ailleurs pas du tout le seul à le dire. L’allemand Brecht aimait répéter : « il y a quelque chose qui manque. » Mais qu’est-ce qui manque exactement ? Et en a-t-on vraiment besoin ? Est-ce que tout ce qu’il y a déjà, ou encore, dans le monde ne suffit pas à susciter un sursaut de joie ?
Tout se tient suit, tel un baromètre des faits et du monde, l’état des jours et la succession des saisons...
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Ce livre pourrait trouver sa source ou son impulsion dans un constat désabusé et élégiaque du poète italien Pasolini : « manca sempre qualcosa ». Il manque toujours quelque chose. Il n’était d’ailleurs pas du tout le seul à le dire. L’allemand Brecht aimait répéter : « il y a quelque chose qui manque. » Mais qu’est-ce qui manque exactement ? Et en a-t-on vraiment besoin ? Est-ce que tout ce qu’il y a déjà, ou encore, dans le monde ne suffit pas à susciter un sursaut de joie ?
Tout se tient suit, tel un baromètre des faits et du monde, l’état des jours et la succession des saisons pour noter au plus près cet état des choses.
Le livre se compose de textes différents : poèmes longs ou courts, proses, et même un essai sur Pasolini – précisément parce que le monde est d’une telle diversité qu’il est bien difficile de l’attraper sans multiplier les tons – du plus quotidien au légèrement philosophique. La langue poétique est alors celle où « tout se tient ».
Ce livre s’efforce donc de prendre le pouls de la vie. Il ne s’agit pas de dire quelque chose mais de tenir le rythme des échanges résonants voire musicaux entre soi et le monde.
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